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Paradoxalement, l'humain s'intéresse à ce qui menace de disparaître.

John Joos

Nous nous asseyons dans un autre salon à côté.

Moi : je comprends que tu sois confus face à la situation qui se présente à toi. C'est ta sœur, tu cherches à la protéger pour qu'elle ne soit pas blessée mais n'aies crainte, je la protègerai et la chérira de façon à ce qu'elle soit heureuse.

Amine : tu as l'air d'être un  homme bien. Alors je vais te faire confiance. C'est la prunelle de mes yeux donc fait gaffe à lui faire du mal.

Moi : que Dieu me préserve de la blesser intentionnellement. Dis-je sincèrement.

Alya :  Amine tu n'a pas à t'inquiéter. J'ai choisi le
Meilleur des hommes. Dit-elle très émue.

Ce trait de caractère qu'elle à de toujours ressentir les choses profondément me fait penser à Rachida. Elle ressemble trop à Rachida par rapport à leur caractère, ce qui m'avait presque conduit à faire quelque chose de grave il y a de cela un an mais heureusement par la grâce de Dieu je ne l'ai pas fait.
Ayoub rentra dans la pièce et accourt vers Alya.

Ayoub : jad (grand-père) à demander à ce que vous veniez au salon, ils sont arrivés.

On se leva tous pour suivre le petit au salon.
Peut-être que je suis destiné à me marier avec Alya. Je n'ai pas envie de me battre avec baba pour mon remariage, il est mon aîné et un homme sage alors si il me conseille de me remarier, ça doit être une bonne chose pour moi.

Oummi se leva embrasse Alya.
Je pus voir à côté de baba Abdoul Hakam et d'autres personnes à côté de Mr Sallan sûrement la famille de son frère.

Moi : as-salam aleykoum.

Eux : wa-aleykoum salam.

Oummi : benti ( ma fille) je t'avais dit que tes prières seront exaucées.

Alya : oui, oummi. Dit elle en souriant.

Mr Sallan : Abdoul Hakim je te présente mon frère, Ahmad, c'est un grand imam.

Moi : ma sha allah, heureux de vous rencontrer imam.

Imam : que Dieu te bénisse mon fils, je suis très heureux aujourd'hui car j'ai toujours souhaité donner la main de ma fille Alya.

Je lui adresse un sourire.

Baba : on peut commencer tout est près.

*

~ Dans la peau de Rachida ~

La journée était merveilleuse, je me suis vraiment amusée avec Alim et Omar. J'ai rigolé jusqu'à avoir mal au ventre, ce que je n'ai pas fait depuis longtemps.

Abdoul Alim : Omar c'est endormi.

Moi : il doit être fatigué il nous a fait courir partout.

Abdoul Alim : il aime taquiner les gens, je crois qu'il l'a prit de toi.

Moi : non tu te trompes, il l'a prit de Abdoul Hakim. Dis-je en souriant. Je me rappelle quand j'étais fâché contre lui, il me taquinait même si j'essayé de l'ignorer. Il faisait des grimaces et moi j'essayais de garder mon sérieux, mais je n'y arrivais jamais , je finissais toujours par éclater de rire. Et parfois pour me déranger quand je cuisinais il me lance de la farine puis le repas se termine en bataille de farine ensuite on se regardais puis on éclatais de rire. Hakim aimait jouer avec moi. Après ces moments là, il me prenait dans ses bras et me disais  « je t'aime, j'aime vivre ces moments avec toi, j'ai l'impression de retourner dans mon enfance ».Dis-je les yeux brillant.

Abdoul Alim : waouh, c'est beau l'amour.

Moi : oui, Abdoul Alim tu n'as pas idée comment c'est incroyable de vivre avec l'être aimé de merveilleux moments et que vous soyez très fusionnels. Ils finissent par te marquer d'une telle manière, que t'en souvenir c'est comme si, tu les revivais.

Abdoul Alim détourne la tête.
Ça doit être dur pour lui d'être séparé de Yanissa.

Moi : ne t'inquiète pas, Alim tu vas bientôt avoir une merveilleuse femme à tes côtés

Je pose ma tête sur son épaule.

Abdoul Alim : amine.

*

~ Dans la peau de Yanissa ~

Alim me manque énormément le voir sans lui parler me pèse vraiment.
Je n'arrive pas à oublier les sensations que j'ai ressenti quand Abdoul Alim m'a embrassé, je ne cesse d'y penser. Est-ce que c'est ça l'amour toujours pensé à lui et de vouloir être avec lui ?
Je ne sais pas. Mais mon cœur ne demande qu'une chose avoir à nouveau Abdoul Alim près de moi. Il a toujours était bienveillant avec moi et avait l'habitude de ce soucier toujours de moi.
Je souris en y pensant.

Et puis il y a Arthur qui est gentil, réservé, il n'aime pas montrer ces sentiments et est neutre avec tout le monde même avec sa famille, il sourit très peu.
Je sers fort le coussin.

Oh Allah aide moi à prendre une bonne décision concernant mon mariage. Est-ce que j'ai pris la bonne décision en voulant épouser Arthur ?

Je me lève et m'assois près de la fenêtre.

Anna : tu ne dors pas encore.

Moi : je n'y arrive pas.

Anna : qu'est-ce tu as?

Moi : je ne sais pas si j'ai pris la bonne décision de me fiancer à Arthur.

Anna : tu doutes....

Moi : oui. Dis-je en regardant le ciel étoilé.

Anna : tu sais quoi on va essayer un truc pour voir si tu as fait le bon choix ou pas.

Moi : hm, quoi.

Anna : ferme les yeux.

Moi : pourquoi ? Demandais-je méfiante.

Anna : fais moi confiance et ferme les yeux s'il te plaît.

Je fais ce qu'elle me dit.

Anna : imagine que tu marches seule près de la plage sous la pleine lune. Tu regardes devant toi et tu as soudainement froid ensuite celui que ton cœur souhaite avoir près de lui arrive et te recouvre d'un manteau.

Je visualise ces paroles dans ma tête puis je tourne la tête pour voir la personne et je vois Abdoul Alim près de moi souriant en me regardant droit dans les yeux. Mon cœur rata un battement.
J'ouvre rapidement les yeux et me mis debout puis mets ma main sur mon cœur et me rend compte que celui que je veux ce n'est pas Arthur mais Abdoul Alim.

Anna : alors cela a marché.

Moi : je crois que, oui.

Elle sautille puis se lève et s'approche de moi.

Anna : qui as-tu vu?

Moi : Abdoul Alim. Prononçais-je doucement.

Anna : ah, je le savais. Dit-elle très enthousiaste.


Je coupe ici.

Satoush

Devenue la belle mère de ma meilleure amieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant