~ Dans la peau de Rachida ~Moi : je souhaite divorcer. Déclarais-je. Je veux obtenir ma liberté. Il est temps pour nous deux de nous dire au revoir.
Abdoul Hakim : il est hors de question que je t'accorde le divorce Rachida. Je sais que tu m'aimes toujours alors pourquoi vouloir divorcer ? On a tout les deux fait des erreurs, assumons les et tournons la page.
Rachida : c'est facile pour toi de dire tout cela, tu n'as pas été blesser, abandonné à son sort et perdu le bébé qui était en ton sein. Tu as juste été spectateur de l'injustice que j'ai vécu mais que dis-je, tu as même participé à cette injustice là. Donc ne viens pas me demander le pourquoi de vouloir divorcer.
Abdoul Alim : Rachida je comprends que tu aies beaucoup souffert. Je sais que tu as dû te battre pour t'en sortir et toi seule sait comment c'était dure pour arriver jusque là. Mais pense à Omar, ne lui enlève pas le bonheur d'être avec ses deux parents.
Omar, mon petit garçon innocent, il n'a rien demandé. Je veux tout ce qu'il y a de mieux pour lui. Mais mérite t-il vraiment d'avoir un père comme Abdoul Hakim ? Il faut dire qu'il n'a pas été un très bon mari....
Abdoul Hakim : ne m'éloigne pas de mon fils Rachida, j'ai déjà perdu deux de mes enfants. Ne m'enlève pas Omar, je t'en prie. Dit-il d'un ton suppliant.
Le regard qu'il me lance montre qu'il tient vraiment à Omar. Je ne sais pas quoi faire, je suis venue avec l'objectif de reprendre ma vie en main, ne plus me laisser marcher dessus par ma belle famille. Mais les sentiments commence à prendre le dessus. Dieu seul sait que je suis en train de me battre à cet instant avec moi même pour ne pas courir dans ses bras, l'amour est si étrange, certes je lui en veux beaucoup de m'avoir blessé mais je veux toujours être avec lui, le sentir près de moi. Cependant une chose est sûre ce qui s'est passé dans le passé, ne doit plus se reproduire.
Moi : je ne suis pas un monstre, je ne t'enlèverai pas ton fils. Il a également besoin de toi.
Baba : donc reviens sur ta décision ma fille, pardonne à mon fils et restez ensemble. Conseilla t-il avec douceur.
Je regarde tout le monde puis Omar qui joue avec la chemise de son père.
Je ferme les yeux puis les ouvre.Moi : j'accepte de rester avec Abdoul Hakim.
Il fit un grand sourire, heureux de la nouvelle. Ne souris pas trop vite Abdoul Hakim....
Baba : tu as pris la bonne décision ma fille.
*
Je rentre dans la chambre, cette chambre qui a été témoin de beaucoup de chose. Mes larmes, mes joies et mes peines.
Je m'assois sur le lit.
Abdoul Hakim : tu es contente de retrouver ta chambre habibti.
Ce nom dont il était le seul à m'appeler comme ça. Je mentirai si je disais que ça ne m'avait pas manqué. Mais l'heure n'est pas au réjouissement mais aux éclaircissements.
Moi : cela n'a pas d'importance. Dis-je avec désinvolture. Ne crois pas que, parce que j'ai accepté de rester, que je suis restée en tant ta femme. Non, tu te trompes, je suis rester pour Omar, je n'ai pas envie qu'il vive la même chose que moi. Une enfance sans les deux parents est très dure, on grandit avec un manque qui ne sera jamais compensé.
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Devenue la belle mère de ma meilleure amie
Fiction généraleC'est l'histoire de deux amies, Rachida et Myriam. L'une d'elle après avoir rencontré le père de l'autre tombe follement amoureuse de ce dernier ce qui va entraîner une rupture et une mésentente dans cette relation qui les lies toutes les deux. No...