80

706 62 2
                                    


La vie est rempli d'épreuves terribles, mais aussi de rencontres et de choses merveilleuses qui nous invites à espérer. 
Espérer le meilleur sans perdre la lucidité du pire, c'est une intime sagesse.

John Joos.



~ Dans la peau de Rachi~

Voilà 2 semaines que j'ai quitté l'hôpital et c'est aujourd'hui que je dois aller chercher mon fils. Ça n'a pas été facile de le laisser là-bas, je me rappelle avoir beaucoup pleuré avant que Amine ne me convainc que c'est pour son bien.

Amine : alors heureuse d'aller chercher ton fils à l'hôpital.

Moi : non, pas heureuse, je suis très heureuse. Je vais enfin l'avoir près de moi, le prendre dans mes bras...

Amine : d'accord, mangeons vite et partons le chercher.

*

Moi : as-salam aleykoum docteur.

Docteur : wa-aleykoum salam Madame Benlouad.

Je souris en tournant la tête vers Amine qui détourna le regard.

Moi : alors comment va mon bébé ?

Docteur : votre fils va très bien, il est très fort pour un prématuré.

Amine : il tient ça de sa mère.

Moi : tu as parfaitement raison. C'est un fils à sa mère.

Docteur : patientez, je reviens avec votre bébé.

Il partit en nous laissant seul.
Depuis que Amine m'a appris qu'il est amoureux de moi, il existe un certain gêne entre nous. Il a toujours été prévenant avec moi et je l'apprécie pour ça mais je ne pense pas pouvoir ressentir autre chose que de l'amitié à son égard.

Amine : puis-je te poser une question?

Moi : euh oui, bien sûr.

Amine : d'où Omar tient ses yeux bleu et pourquoi l'avoir appelé par Omar? Cet homme ne t'a t-il pas fait assez de mal pour quelqu'un qui est sensé t'aimer et te chérir.

Moi : Omar les tient de son père et quant au choix de son prénom Hakim m'avait un jour dit qu'il aimerait que son fils s'appel comme son père car il éprouve un grand respect pour lui.
Et pour ce qui s'était passé entre Abdoul Hakim et moi cela ne regarde que lui et moi. C'est vrai que j'ai souffert mais j'ai été aussi heureuse au près de lui et ce n'est pas totalement sa faute si j'ai autant souffert.

Amine : si tu le défends, c'est parce que tu l'aimes encore.

Moi : je ....

Le docteur entra dans le bureau en m'interrompant avec une infirmière et mon bébé dans les bras de cette dernière.
Je me lève et m'approche d'elle en tendant les bras pour le prendre.
C'est incroyable d'avoir un enfant à chaque que je le vois une grande sérénité et une immense joie me submerge.

Moi : coucou toi c'est maman, tu m'as terriblement manqué.

Il me fixa de ses petits yeux. Il ne doit rien comprendre de ce que je lui dit le pauvre.
Je lui donne un bisou sur le front.

Devenue la belle mère de ma meilleure amieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant