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Ce n'est parce qu'on est capable de comprendre une chose qu'on est obligé de l'accepter.

John Joos

~ Dans la peau de Abdoul Hakim ~

Je frappe à la porte de Alya et patiente, elle ouvre la porte quelques secondes plus tard.

Alya : Abdoul Hakim. Dit-elle surprise.

Moi : as-salam aleykoum Alya. As-tu passé une bonne nuit ? Dis-je en souriant.

Je crois que je ne devrais pas poser cette question ces yeux sont rouges et bouffis.

Alya : wa-aleykoum salam Abdoul Hakim. Je vais bien Al hamdoulilah, vas-y entre. Dit-elle avant de se décaler.

Abdoul Hakim : je souhaite m'excuser Alya. Je sais que tu dois penser que je suis un mari irresponsable, qui ne respecte pas ces engagements mais le fait est que...

Alya : tu aimes Rachida et tu voulais tellement l'avoir à nouveau près de toi que tu m'as oublié. Dit-elle en me coupant.

Abdoul Hakim : oui, c'est ça, euh non...je ne voulais pas dire ça. Mon acte était inexcusable. J'aurais dû partager cette nuit avec toi.

Alya : je te comprends Abdoul Hakim, c'est pour cela que je laisse passer pour cette fois-ci, j'espère que cela ne se reproduira plus jamais. Dit-elle sérieusement.

Abdoul Hakim : tu as ma parole, je te promets de te respecter Alya. Merci beaucoup.

Elle me sourit puis prend ma main et m'amène sur le lit.

Alya : maintenant que tout est réglé, j'aimerais qu'on parle de nous deux.

Je l'a regarde un peu gêner.

Moi : d'accord, je t'écoute.

Alya : nous venons de nous marier mais malheureusement pour nous on ne se connaît suffisamment pas, alors je te propose d'apprendre à nous connaître et de laisser les choses se faire naturellement, pas d'ambiguïté, ni de contrainte.

Abdoul Hakim : tu es sûre de vouloir faire ça.

Alya : j'en suis sûre et certaine Abdoul Hakim, je t'aime et je veux vraiment faire ma vie avec toi. C'est tout ce que je souhaite.

Abdoul Hakim : j'accepte ta proposition.

Alya : merci.

Je suis dorénavant son époux alors je me dois de respecter mes engagements vis à vis d'elle. J'espère pouvoir l'aimer un jour.

Moi : c'est à moi de te remercier, j'ai de la chance d'avoir une femme si compréhensive.

Alya : puis-je te demander quelque chose?

Moi : oui, je t'écoute.

Alya : peux tu me prendre dans tes bras ?

Je l'a regarde, l'attire doucement vers moi puis la prends dans mes bras. Elle noue ses bras autour de moi. Je lui fais un bisou sur le front.

Devenue la belle mère de ma meilleure amieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant