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Amalya

Amalya

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Mon réveil sonne pourtant je lutte encore quelques secondes pour ne pas être brutalement retirée de mon sommeil, en vain...Je rouspète et éteins ce maudit réveil IPhone à la sonnerie plus qu'insupportable et me lève à contre coeur de mes draps soyeux et de ma couette encore chaude. Je file à la douche et prends plus de temps que nécessaire afin de réveiller mes muscles et mon corps toujours endormie.

Pour les vêtements je fais simple : j'enfile une chemise d'une énième marque luxueuse que mon copain à laissé ici, une jupe blanche, et récupère un vieux polo Ralph Lauren à mon père que j'ai recyclé (comme la plupart de ces vielles affaires d'ailleurs).

Pour le maquillage je m'applique minutieusement comme chaque matin : mascara pour allonger les cils, blush et high liter pour l'effet glow, le contour des lèvres et un gloss nude afin de pulper mes lèvres, crayon foncé pour les sourcils et le tour...

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Pour le maquillage je m'applique minutieusement comme chaque matin : mascara pour allonger les cils, blush et high liter pour l'effet glow, le contour des lèvres et un gloss nude afin de pulper mes lèvres, crayon foncé pour les sourcils et le tour est joué. Je ne fais actuellement pas mon teint car il reste encore gracié par mes coups de soleil de mes dernières semaines sur une île paradisiaque. Je m'applique à faire un smoke eye très discret puis une fois présentable j'enfile mes bottines hautes avant d'être rejoindre la salle à manger.

- Bonjour mademoiselle Amalya comment allez-vous ?

Je m'assois face à Anita la gouvernante qui est accessoirement la cuisinière du manoir. Cette dernière me connaît depuis que je suis enfant, elle a atterrit dans cette maison à la naissance de ma grande sœur, donc lorsque j'étais encore dans le ventre de ma mère. En partie c'est elle qui m'a élevé et qui m'a sans doute apporté bien plus que n'importe qui.

- Merci. Je dis vaguement lorsqu'elle me sert.

Je n'ai à peine eu le temps de savourer mon assortiment de flocons d'avoine aux fruits rouges lorsqu'un personnage désagréable vient noircir le tableau de ma tranquillité matinale.

- Je vais la tuer ! Je vais la tuer ! AMALYA !

Ma soeur apparaît devant moi en serviette et plus en colère que jamais, elle a les cheveux en pétard et le corps à moitié trempé. Je ne lui porte qu'un bref regard en continuant à manger paisiblement dans la paix du Christ.

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