- " Tu me dis qu'il est partout mais je ne l'ai jamais reçu, jamais vu, jamais connu..."
- " Alors laisse moi te le montrer. Laisse moi t'aimer et apprendre à aimer."
Where is the love ?
Il est dit que l'Amour est partout, tout autour de nous mais p...
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Ce matin Anita dépose un petit déjeuner copieux face à moi. Je ne suis pas certaine de réussir à tout manger mais ce n'est pas la volonté qui manque. Je me suis privée tellement de temps pour atteindre l'illusion que je pensais avoir du « corps parfait ». Mais j'ai bien finis par comprendre que cela n'existait pas. Alors j'essaie de m'aimer comme je suis, et comme Rome ne s'est pas fait en un seul jour, je mettrais également du temps afin d'améliorer mon estime envers moi-même. Mais j'y parviendrais.
Aujourd'hui j'ai décidé de mettre une tenue plus décontracté. Marre de mes tailleurs et de mes tenues tiré par quatre épingle. J'ai opté pour un très long polo appartenant à mon père qui fait office de robe. J'accompagne ma tenue par conséquent de mes incontournables bottines hautes et me voilà fin prête.
- Ça me fait plaisir de vous voir réellement manger mademoiselle.
- Merci Anita mais n'en rajoute pas s'il te plaît ! Je dis un sourire aux lèvre en faisant barrière avec mon bras devant mon assiette. Déjà que j'ai du mal à finir mes œufs brouillés, ne me rajoute pas à nouveau du bacon !
Elle sourit mais dépose tout de même les bouts de viandes dans mon assiette, je finis par soupirer et le mange quand même. J'en donne la moitié à Beethoven qui se met à remuer dans tous les sens, tant ce gros gourmand adore la viande.
- Ce week-end on va voir Champagne ça te dis Beeth ?
Il saute de joie et me lèche avidement le visage.
- Ah ! Beethoven j'ai beau t'aimer, mais là bave le matin c'est non !
Aujourd'hui je suis seule à la maison et ce n'est pas pour me déplaire. Ma mère est à Tokyo pour une énième conférence, cette fois ci portant sur les espoirs d'un potentiel traitement contre la maladie d'Alzheimer. Et mon père de son côté avait un rendez vous dans sa seconde filiale à New York.
- Prends ta journée Anita. J'ai un entraînement ce soir je finirais tard et puis mes parents ne sont pas là.
- Non, non je ne peux pas me le permettre mademoiselle.
- Amalya. Je la reprends gentiment. Anita tu me connais depuis que j'ai eu mes dents de lait. On peut vraiment se passer des formalités, et puis ne t'en fais pas tu seras payée comme une journée complète. Je veux juste que tu puisses profiter avec ta famille aussi.
Anita apporte la main à son coeur et vient poser ses douces mains de part et d'autre sur mon visage.
- Je suis contente de t'avoir retrouvée Lya. Dit-elle après avoir doucement embrassé mon front.
