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Amalya

Amalya

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Une fois le pied déposé dans la ville de l'amour et du romantisme une vague de nostalgie m'envahit.

Paris.

C'est la ville dans laquelle j'ai passé une grande partie de mon enfance. C'est la ville qui a façonné la personne que je suis et qui a construit toute ma personnalité. Pour que j'ai la meilleure éducation possible mes parents, ont décidé de m'inscrire à l'internat d'une école privée catholique française qui se situait à Fontainebleau.

L'internat était exclusivement féminin et réservée qu'à une fine couche de personnes influentes (ou plutôt détenant un fort capital personnel). Étant une école hors contrat, l'éducation était laissé au pouvoir discrétionnaire de la directrice qui voulait absolument nous éduquer et nous enseigner « à l'ancienne ».

Je ne vous parle pas des heures de leçons de savoir-vivre, de catéchisme, de couture ou de devoirs de la femme que nous avons dû enduré. Mais je me pencherais plus sur mes camarades, sur les bêtises qu'on a pu faire ou encore sur les excursions qu'on faisait dans la capitale.

Deux week-ends dans le mois nous avions le droit de rentrer chez nos familles. Et comme vous le devinez bien Washington-Paris ce n'est pas la porte à côté. Je logeais donc chez ma tante Malory, la grande sœur de ma mère, qui vit dans le dix-septième arrondissement de Paris aux quartiers des Batignolles.

J'apprécie ma tante Malory, bien qu'avec le temps et l'aversion de mon père face à son style de vie et sa mentalité trop « prolétaire», une fois que j'ai quitté l'internat je n'ai jamais vraiment cherché à garder contact. En revanche, ma tante est très proche de ma sœur, qui l'a toujours considéré comme une seconde mère, si elle ne l'a considérait déjà pas comme une mère.

Je pense que ça me fera le plus grand bien de m'éloigner et m'isoler de tout quelques temps auprès d'elle.

- Joséphine, viens dans mes bras ma petite chérie !

Ma tante ouvre grand ses bras et je ne refuse pas son câlin même si toute cette affection me gêne légèrement.

- Comme tu as grandis tu es une véritable femme maintenant et puis tu es toute belle. Je me dis pas que tu t'es lancée dans le mannequinat ? Blague t-elle en tirant gentiment sur mes joues.

- Non sûrement pas ! J'ai intégré la faculté et je compte bien y rester avant que mon père ne fasse une syncope.

Elle rit fortement et récupère de suite mes valises.

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