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Amalya

Amalya

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- C'est brillant Amalya, avec toi je suis certaine qu'on peut gagner cette année.

Anna et moi étions depuis bientôt deux heures entrain de répéter. Enfin je répétais sur le morceau que j'avais choisit et elle tentait de raccorder le tout afin que nous trouvions l'accord et le tempo parfait.

- Ce temps la c'est le bon ! Reste en sol mineur c'est deux fois plus vibrant et après tu passeras en ré majeur pour émouvoir les jurés.

- Ok je vais réessayer une dernière fois comme cela.

- Ah non, non, non respire Amalya. On a super bien bossé aujourd'hui et surtout sans aucune pause pendant deux heures. Je sais que toi tu es un monstre mais moi je n'ai pas un mental en acier comme toi !

Je souris et dépose délicatement mon violon dans son étui. Carmen et quelques autres membres seniors du club nous rejoigne aussitôt. Alors je récupère mes affaires afin d'aller effectuer ma pause dans mon coin.

- Bah où est-ce que tu vas Amalya ?

- Faire ma pause. Je réponds comme si cela coulait de source.

- Mais il fait au moins soixante degré dehors, reste avec nous ! Insiste Anna. Et puis il faut aussi que tu t'ouvres un peu aux autres. Ils ont hâte de te connaître.

Comme vous le savez je n'ai jamais été vraiment doué pour me faire des amis. Mais la femme qui était renfermée et insociable c'était l'ancienne Amalya. La nouvelle Amalya suit ce que son coeur lui dicte et essaie de s'ouvrir aux autres pour s'enrichir de nouveauté.

- D'accord. Abdiquais-je sous le regard surpris de Carmen.

- Eh beh Anna tu as réussi à faire un miracle pour que la fameuse violoniste daigne à rester avec nous.

- Il faut simplement savoir bien demander les choses Karol. Dit cette dernière en haussant les épaules après m'avoir attribué un clin d'œil.

[...]

- Je rêve ou ma petite Amy se fait des amis ?

Je souris en me jetant dans les bras du brun qui me rattrape au volant. Il me fait tournoyer furtivement dans les airs ce qui accentue mon rire.

- En vrai ce n'est pas si mal de s'ouvrir aux autres. J'ai appris pas mal de choses sur eux, leur façon de penser, de voir le monde et autre. C'était enrichissant, très enrichissant d'aillleurs.

- Je suis content pour toi Amy continue sur ta lancée et tu deviendras presque aussi populaire que moi.

Je ris en soupirant.

- Vous êtes un cas désespérant monsieur Sullivan Saint James.

Nous nous sommes réservés cet après midi pour passer un peu de temps tous les deux. Parce qu'entre mon père, la société, les cours, le violon et lui les entraînements, les match, les cours et Faith qui est tombé malade nous ne nous sommes pas beaucoup vus ces derniers temps. Alors aujourd'hui nous avons décidés de déjeuner ensemble et puis profiter du temps que nous avons.

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