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Sullivan

Sullivan

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— Je ne veux pas te blesser à nouveau. J'ai conscience de tout le mal que je t'ai causé, que je vous ai causé...je ne viens pas me racheter, mais chercher le salut. J'ai besoin de votre pardon pour m'en aller Jake...je, j'ai tellement de chose à réparer et peu de temps pour le faire. Je vais te laisser réfléchir à ce que je t'ai dit, tiens ma carte il y'a mon numéro dessus, appelle moi quand tu seras prêt.

Ma génitrice me tend sa carte et la dépose entre mes mains, le contact bien qu'indirect de nos corps m'électrifie et me renvoie aux souvenirs de mon enfance.

Elle ne le mérite pas

Elle ne mérite pas ce salut.

Elle mérite de crever seule comme un chien errant.

Mais en suis-je capable ?

Son regard, ses crâne chauve, son état, sa tumeur. La mort.

Serais-je capable de rester de marbre face à cela et refuser les derniers vœux d'un condamné à mort ?

Serais-je cruel au point d'empêcher mes frères de dire au revoir à leur mères, à Faith.

— Je suis désolée, tellement désolée...Jake sache que je regrette tout ce que-

— Tais toi.

Je me tourne finalement pour rejoindre la maison.

— Je ne veux plus jamais te revoir. Dis-je avant de claquer la porte de la maison.

Je m'adosse aussitôt contre la porte le cœur battant à tout rompre. Une sensation et un sentiment amer m'étreignent. J'entends des pas s'approcher de moi, je reconnais Amalya.

— Sullivan est-ce que ça va ?

Je ne réponds pas me concentrant sur ma respiration.

J'étouffe.

Je suffoque.

Je retire mon pull et le balance à perte de vue. Amalya s'approche de moi mais je lui demande de rester éloigné.

Cela faisait des années que je n'avait pas refait de crises d'angoisse. Ainsi comme avant, je tente de me calmer en me calant sur ma propre respiration, je ferme les yeux et entame un décompte de cent à zéro par bon de neuf.

Une fois le calme retrouvé j'ouvre les yeux et tombe directement sur les deux billes d'Amalya  complètement inquiète.

— Sullivan je t'en prie parle moi tu m'inquiètes. Dit-elle en s'abaissant à mon niveau. Qu'est-ce qui ne va pas ? Qui était cette femme ?

— J'ai juste besoin d'être seul...

— Ne te ferme pas à moi Sully, je suis là pour toi, je suis avec toi. Dit-elle doucement en déposant sa main contre ma joue. Tu n'es pas obligé de me parler pour l'instant mais ne me rejette pas s'il te plaît.

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