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Amalya

Amalya

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La foule est en délire. Les gradins tremblent sous l'excitation des spectateurs euphoriques et les hurlements de supports s'élèvent sûrement jusqu'au Canada. Je parviens difficilement à me frayer un chemin jusqu'aux premières rangées et je m'installe en tenant dans mes mains mon infusion de thé chaud que j'ai transvasé dans mon Thermos.

Pour l'instant l'équipe de Sullivan n'est pas encore présente sur le terrain, il y'a uniquement l'équipe adverse qui s'échauffe tranquillement. L'ambiance est au rendez-vous et pour cause, d'après Sullivan c'est le match d'entrée du championnat Ivy League, soit le meilleur niveau de football après la NFL. Les places se sont vendus comme des petits pains et je ne vous décris plus le monde présent autour de moi.

Vêtue de noir complet : une robe pull assez lourde, avec un collant chaud et des cuissardes à talons, par dessus j'ai refermé ma longue veste du style aviatrice avec de la laine à l'intérieur. Je frotte légèrement mes gants en cuir entre eux en vu de la température.

Il fait actuellement deux degré. J'ai immédiatement de la peine pour Sullivan qui va jouer peu vêtu dans ce froid, certes il porte des dessous thermiques paraît-il, mais j'ai tout de même peur qu'il ne tombe malade. Attraper froid c'est vraiment la pire des choses et puis un rhume et une grippe c'est vite arrivée.

D'un coup les Radiots font leur arrivée sur le terrain ce qui fait vibrer à nouveau les gradins, les joueurs acclament la venue de Sullivan et ses coéquipiers. Ces derniers sont accompagnés de leur coachs et vont vers le terrain pour s'entraîner.

Les cheerleaders leur passent tour à tour du maquillage au couleur de leur mascotte sur chacune des joues, et j'intercepte dans la foulée le regard de mon copain (ça me fait encore tout drôle de l'appeler ainsi, mon copain...). Une sensation de bien-être naît immédiatement au fond de mon ventre et je sens mon coeur battre à la chamade. Il est dix fois plus beau dans sa tenue et ses muscles ressortent tellement qu'on a l'impression qu'il va exploser, c'est très...attirant.

Sullivan répond à mon sourire et s'approche des gradins, des supporters se penchent vers lui afin de serrer sa main, de lui souhaiter bonne chance et de l'acclamer. Intimidée par cette notoriété je reste en retrait. Ce dernier semble me chercher du regard et lorsqu'il me trouve il me fait un signe avec sa main afin que je le rejoigne.

Je descends de deux rangées qui me séparait de lui et une fois à son niveau je dépose mes mains contre la rembarre. Son sourire éclatant et ses yeux pétillants d'adrénaline ne me laissent pas insensible.

- Hey princesse.

- Hey SJ.

- J'adore quand tu m'appelles comme ça. Dit-il en tendant ses mains vers mon visage.

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