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Sullivan

Sullivan

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Cette semaine à paru être une éternité pour moi. Les dernières paroles qu'Amalya a eu à mon égard sur le parking m'ont fait cogiter à m'en donner des migraines, le dégoût que j'ai vu traverser ses pupilles m'a glacé le sang. Ce n'est pas l'image que je veux qu'elle ait de moi et pourtant c'est ce que j'ai véhiculé.

Je sais de source sûre (Ava) qu'en ce moment Amalya s'occupe de son père et qu'elle travaille également dans sa société alors elle se fait rare à WJC. Mais je sais aussi que ce matin elle a un cours de macro économie à dix heures et connaissant ses habitudes elle arrive toujours vingt minutes en avance alors je l'a trouverais sûrement sur le parking à neuf heure quarante.

Bingo.

Je l'aperçois au loin quitter la voiture de son chauffeur. Elle est toujours aussi magnifique et puis le charme qu'elle dégage est irrésistible. Elle porte un pantalon à pince blanc, des bottes à talons haut et une énorme fourrure marron. Ses cheveux ont sûrement dû passer au boucleur et un bandeau noir couvre le sommet de son crâne. Il faut savoir que quoi qu'il arrive Amalya est toujours sur son trente-et-un : qu'il s'agisse de sa tenue, sa coiffure, sa posture ou son allure. Tout est toujours soigné et contrôlé chez elle. C'est à la fois une chose que j'admire mais que je trouve triste, triste pour elle.

Enfin bref la n'est pas la question. L'important est que la femme qui me met dans tous mes états depuis plusieurs mois s'approche de moi et que je ne sais pas quoi lui dire. Ses yeux me lancent des éclairs et je peux lire une hésitation claire à me parler.

- Hey...Tentais-je.

- Bonjour Sullivan.

Son ton est froid et détaché, presque formel.
Ça commence bien...

- Il faut qu'on parle.

- Je t'écoutes. Répond t-elle en croisant ses bras sous sa poitrine.

Je m'approche d'elle un peu plus de sorte à ce que notre contact visuel ne soit pas rompu.

- J'ai toujours été honnête avec toi et je le resterais alors je ne m'excuserais pas pour les coups que j'ai eu envers ton ex, et si c'était à refaire je le referais, mais après mûre réflexion je frapperais moins fort.

Elle me lance un regard ahuri comme si elle ne revenait pas de mes propos. Mais vous me connaissez avec le temps, je ne suis pas un menteur ou un hypocrite. Mentir pour dire ce que les gens veulent entendre ce n'est pas mon genre, n'empêche je reconnais que j'ai des torts dans cette histoire.

- Je rêve ou-

- Je n'ai pas finit Amy.

Elle se tait automatiquement et finit par enfiler lentement ses gants en cuir noirs en me fixant droit dans les yeux.

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