- " Tu me dis qu'il est partout mais je ne l'ai jamais reçu, jamais vu, jamais connu..."
- " Alors laisse moi te le montrer. Laisse moi t'aimer et apprendre à aimer."
Where is the love ?
Il est dit que l'Amour est partout, tout autour de nous mais p...
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— Attends répète ce que tu viens de dire !? Je demande n'en croyant pas mes oreilles.
Amalya se contente d'afficher un sourire radieux et hoche doucement de la tête.
— Ces derniers jours j'ai plus longuement réfléchis à ta proposition et je pourrais envisager de venir avec toi. J'ai regardé les programmes d'échanges entre WJC et l'université de Penn et rien ne changera à ce niveau. Puis je me suis renseignée auprès du conservatoire de Philadelphie et un échange existe entre la fac et le conservatoire, pour les étudiants musiciens « renommés ». Il faudra que je me prépare pour des auditions, mais rien n'est impossible.
Personne ne peut être plus heureux que moi à cet instant précis, j'ai l'impression qu'elle vient d'accepter de m'épouser tant je suis heureux.
— Il faudrait aussi que j'en discute avec mes parents et que j'ai leur accord ce qui risque d'être la partie la plus compliquée, mais avec de bons arguments ils ne pourront pas me refuser. Bien évidemment que je ne mettrais pas en avant que la raison principale est que je te suis à travers le pays, sinon mon père pourrait m'envoyer dans une pension pour jeune fille rebelles.
Nous rions tous les deux face à sa dernière phrase et je viens déposer mes deux mains de part et d'autre sur son visage.
— En somme, je veux bien te suivre Sullivan Saint James. Me dit-elle enfin en souriant de toutes ses dents.
— Sure de sure ?
— Oui. Certaine.
Je la prend aussitôt dans mes bras et la fait voltiger dans les airs la serrant contre moi comme si j'avais peur qu'elle ne m'échappe ou ne change aussitôt d'avis.
— Je suis tellement heureux Amy, tu ne peux même pas savoir à quel point. Merci de faire ça pour nous, ça représente beaucoup à mes yeux. Dis-je en embrassant tendrement son front. Comment tu en es venu à accepter ?
Elle repose sa tête contre mon torse tandis que je joue avec les petites mèches s'échappant de son chignon.
— Finalement tout ce que je souhaite c'est être à tes côtés, faire du violon et finir mes études. Et je peux aussi bien accomplir tout cela autant en Pennsylvanie qu'ici à Washington DC.
Mon cœur bat tellement fort et vite que je l'entends cogner à travers mes oreilles, les mots qu'elles prononcent s'annonce comme le début d'un rêve, notre rêve.
