- " Tu me dis qu'il est partout mais je ne l'ai jamais reçu, jamais vu, jamais connu..."
- " Alors laisse moi te le montrer. Laisse moi t'aimer et apprendre à aimer."
Where is the love ?
Il est dit que l'Amour est partout, tout autour de nous mais p...
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Ce matin je commence assez tôt avec deux heures de macroéconomie en cours magistral. Je m'installe à ma place habituelle soit au tout premier rang du côté droit, ne me demandez pas pourquoi, mais la droite c'est mon côté fétiche (peut-être parce que ma famille et l'ensemble de mon entourage sont de purs républicains).
Comme à ma deuxième grande habitude, je suis présente dans l'amphithéâtre vingt minutes avant le début du cours car j'apprécie le fait d'avoir de l'avance. J'ai le temps de réorganiser mes fiches numériques, de mettre en page mes dernières notes et de relire pour une dernière fois le cours passé avant le nouveau.
- Tiens comme on se retrouve.
Je lève la tête l'expression confuse ne reconnaissant absolument pas le garçon qui vient de s'installer à mes côtés.
- C'est vrai l'autre soir nous n'avons pas eu le temps d'être présenté : Caleb Mackenzie, enchanté. Il dit en me tendant sa main que j'accepte uniquement par politesse.
- Amalya Montclair enchantée. Mais je ne vois pas vraiment où nous nous sommes rencontrés.
- Samedi soir. À la soirée qu'organisait le BDE.
Ah oui. Le garçon qui était assis sur le fauteuil avec lequel j'ai du parler ne serait-ce que trente seconde. Il m'était complètement sortit de l'esprit.
- Ah je ne me rappelais plus.
- Aïe ça, ça fait mal madame le glaçon. Il sourit en posant une main son coeur en faisant mine d'être blessé. D'ailleurs Amalya c'est un très beau prénom et surtout original.
- Je ne sais pas si je peux en dire autant de Caleb.
- Non du tout. Mes parents sont des monsieur et madame tout le monde, l'originalité n'est pas leur fort. Mais ils n'en restent pas moins sympa...du moins dans leur genre.
- Eh bien écoute tant mieux pour eux.
- Tu as vraiment du mal avec les discussions hein. Mais ne t'en fais pas ma qualité première c'est de réussir à mettre tout le monde à l'aise.
- Eh bien tu t'entendrais bien avec une certaine personne que je connais.
- Tu en as déjà marre de moi pour vouloir me reléguer à une copine.
Je souris en continuant à taper sur le clavier de mon ordinateur, je ne vais tout même pas le laisser m'empêcher de corriger mes notes avant le début du cours il ne manquerait plus que ça.