Chapitre 49

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Neymar

    La journée qui commence à quinze heures, c'est une idée de merde. J'ai la tête dans le coaltar depuis mon réveil. J'ai bu une quantité pas possible de cafés pour essayer de me stimuler mais rien à faire.

Les frangins me charrient depuis mon réveil, ce n'est jamais arrivé que je me lève aussi tard.

Maxime vient de nous rejoindre en terrasse, il a passé la fin d'après-midi avec Alice dans le bois et je crois que la Petite est partie dormir. C'est incroyable le nombre d'heure de sommeil dont elle a besoin pour tenir debout.

La voiture d'Andrea entre sur la propriété.

— Elle va bien finir par lâcher, elle n'aura plus le choix de changer, commente Sebastian.
   
— Elle serait capable de retrouver exactement la même et dans un état proche de celui-ci, ris-je en pointant sa voiture du doigt.

Je me lève pour aller la voir. Sam ne peut s'empêcher de me taquiner en ajoutant :

— Pense à lui rappeler que t'es vieux et que les vieux ont besoin de dormir la nuit.

La tablée ricane, tout comme moi évidemment. Nous nous charrions constamment les uns, les autres, c'est toujours bon enfant. Toutefois, je ne raterai pas Sam quand il sera concerné par l'idée d'être en couple, ce n'est pas demain la veille que ça arrivera.

Elle sort de sa voiture et sourit quand ses yeux se posent sur moi.

— Bien le bonjour Daenerys.

    — Bonjour mon amour.

Elle m'enlace tendrement.

— Tu sembles épuisé.

    — C'est le cas, je le suis mais si je dois choisir, je préfère te câliner, te caresser, te faire crier mon nom et t'offrir des orgasmes à répétition que de dormir.

Elle halète contre mon torse à ces simples mots.

— Il en faut peu pour te donner envie à ce que je vois, assurément je souhaite la taquiner un peu plus. Sais-tu ce que je désire faire à ton corps ? Je veux l'embrasser, délicatement et minutieusement le recouvrir de baiser. Puis je laisserai traîner ma langue sur ta douce peau de miel. Ma langue se déplacera sur chaque zone érogène, je continue de la perturber d'une voix rocailleuse. Au moment où ma bouche sera sur cette magnifique poitrine, mes dents mordilleront ton téton et ma langue le caressera de petits mouvements délicats. Pour ne pas laisser l'autre sein à l'abandon, ma main viendra, avec un plaisir inné, se poser dessus. Au début les gestes seront paresseux mais plus tu gémiras plus ça se réveillera et mes doigts presseront lentement sur ton mamelon.

Sa respiration s'accélère, elle n'en peut plus. Je prends un malin plaisir à la voir dans cet état. Je n'ai jamais vu une femme aussi sensible qu'elle, un simple doigt se promenant sur sa peau et son corps s'embrase. De pouvoir la perturber avec de simples mots ne fait que monter le désir en moi. Son corps me laisse systématiquement sur ma faim.

— Tout doucement j'embrasserai ton cou et en ligne droite, mes lèvres descendront entre tes seins puis vers ton nombril. J'arriverai à ton pubis, mes baisers recouvreront l'intérieur de tes cuisses et avec une lenteur insoutenable, ma bouche embrassera ton sexe. Ma langue sortira pour effleurer ta ligne charnelle, un, puis deux et enfin trois mouvements plus tard, elle écartera tes plis. Ma langue se glissera entre eux, et exactement comme maintenant, ta respiration sera lourde et difficile, tu essayeras de te contrôler mais sans succès tu gémiras.

By-Cœurs 3Où les histoires vivent. Découvrez maintenant