Chapitre 46

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Neymar

  Cette fois, Maxime attrape le poignet de Simon et tente de se débattre. Ce dernier serre encore plus, sa main passe de rouge à blanc tellement il compresse.

— Là je t'étrangle Max, tu la sens la différence ?!

Maxime rouvre les yeux et en un clignement de paupières il est à nouveau lui.

— C'est bon ? T'es revenu complètement ?

Simon lâche son frère qui se met à tousser.

— Ouais c'est bon.

— La discussion est terminée !

— Simon, intervins-je au moment où il ouvre la porte qui rejoint le club, nous pouvons en reparler calmement.

— Qu'est-ce que tu crois ? Que c'est en parlant calmement de notre enfance qu'il ira mieux ? À un moment il faut juste arrêter d'en parler et de gérer seulement le jour où rien ne va plus.

Il avance dans le club et revient sur ces pas.

N'essayez même pas de lui en reparler pendant que je ne suis pas là, je sais le ramener pas vous !

— Simon, commence par te calmer et referme cette porte.

Sam essaye de ralentir le rythme de la conversation mais Simon est une cocotte-minute.

— Je l'étrangle comme ça depuis plus de quinze ans. Ça me fait suffisamment mal de me retrouver à étrangler mon propre frère pour le faire revenir ! Posez-lui des questions pendant mon absence il terminera en réa ! Max tu sais que ce n'est pas ta faute mais je dois sortir.

Il passe le seuil et claque la porte. Maxime fait de même avec l'autre porte.

— Qu'est-ce qui s'est passé ? demande Aaron.

— Ils ont voulu comprendre l'origine des crises d'angoisse de Max, c'est Alice, sauf qu'ils ont voulu des détails et Maxime a fait une crise en entendant les souvenirs. Vous faites chier avec vos questions à la con !

Anthony sort à son tour en claquant la porte. Alors que nous pensions que c'était terminé, les aînés en rajoutent une couche.

— Pour une fois vous n'auriez pas pu ne pas savoir et attendre qu'ils vous en parlent d'eux même ?

Aaron et Tom s'en vont et font bien claquer la porte pour montrer leur mécontentement.

Et merde... 

Ils vont mal, très mal, et je ne sais pas comment les aider.

— On a merdé en beauté, non ?

— Sérieusement Sam ? Tu te poses la question ?

— Oui, on a merdé bien comme il faut.

— Sur six, les six nous en veulent donc oui nous avons merdé.

Non seulement cinq, affirme-t-il.

— Si Elise cherche Simon et qu'il est parti faire un tour car il est sur les nerfs par notre faute. À qui elle en voudra ?

— Elle commence bien la semaine... se plaint-il.

Comment tout a pu déraper ainsi ? On a posé quelques question et Simon s'est retrouvé à devoir étrangler son frère...



Comme prévu Elise nous en veut.



  En milieu d'après-midi, je suis dans la cuisine avec Sam et Dimitri, nous buvons une bière, les chatons jouent sur la table avec nos doigts.

By-Cœurs 3Où les histoires vivent. Découvrez maintenant