Chapitre 60

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Neymar

Je suis dans la cuisine avec ma Daenerys. En un peu plus d'une semaine de repos, elle va déjà beaucoup mieux. Son visage est beaucoup moins marqué par la fatigue, elle semble bien plus détendue.

    Assise sur le plan de travail, ses jambes se croisent dans mon dos pour me rapprocher d'elle.

    — J'ai réfléchi à ta proposition pour l'orphelinat.

    — Mmmmh, je continue de l'embrasser dans le cou.

    — Je pense que ça sera la meilleure chose mais je garderai cinq ou six dossiers d'enfants que j'irai voir.

    — Très bien.

    Je tourne la tête vers les bruits de pas dans l'escalier.

    — Ta fille vient de se lever, chuchote tendrement Andrea.

    — Ça ne l'est pas encore, souris-je.

    — Officiellement pas encore, mais pour toi, si, mon amour.

    Alice n'a plus peur de se déplacer toute seule, elle est à son aise dans la maison.

    — Je peux avoir les pancakes de Dimitri, s'il te plaît.

    — Oui, tu peux en avoir, répond le principal concerné.

    Il a pris l'habitude apparemment, il entre à l'instant dans la cuisine.

    La Petite affiche un sourire qui grandit et elle le regarde comme le saint Graal.

    — Je vais finir par être jaloux quand elle te regarde de cette façon, rigole Maxime.

    — Tu bosses aujourd'hui ? lui demandé-je.

    — Ouais, c'est une petite journée exceptionnelle, c'est le seul vendredi où je bosse.

    — Alice, tu viendras avec moi aujourd'hui.

    — Où ?

    — Tu verras c'est une surprise.

    Ses yeux paniquent, elle a un mouvement de recul contre le dossier .

    — NON !

    Elle descend de sa chaise et fuit la cuisine en prenant l'escalier. Je la rattrape quand elle atteint la troisième marche.

    — Explique-moi quel est le problème.

    Elle est complètement terrorisée, les yeux larmoyants, elle ne sait plus ce qu'elle doit faire ni comment réagir. Elle se recroqueville contre le mur. La voir dans cet état de peur me fend le cœur...

    Je m'approche un peu plus, elle passe ses bras autour de ma nuque et, tel un petit singe, s'accroche à moi. Ses jambes sont agrippées à ma taille et elle éclate en sanglots.

    Je vais dans le salon et nous installe dans le canapé.

    Elle pleure sans répit, sa respiration est difficile alors je resserre mon étreinte pour qu'elle comprenne bien que je suis là pour elle et que je ne lui veux aucun mal. Tout en lui massant le dos d'une main, de l'autre je lui papouille les cheveux.

    — Tout va bien, respire Alice. Je ne te laisserai pas, je suis là.

    Ses bras m'agrippent comme si j'allais disparaître.

    — Ma Chipie, je suis là.

    Je l'embrasse sur la tempe tout en la massant. Elle finit par se calmer, sa respiration ralentit lentement jusqu'à redevenir normale, tout en gardant la tête dans mon cou, ses doigts triturent la bague que lui a offert Maxime.

By-Cœurs 3Où les histoires vivent. Découvrez maintenant