Chapitre 39

572 18 2
                                    

Deutschland, Dortmund. 16h52

- Merci infiniment madame..., mon ami ne répond pas au téléphone et il doit peut-être dormir à cette heure-ci. disais-je en passant à ses côtés.

Une véritable maquerelle... cette dame.

Elle me fit un faux sourire que j'y répondu mutuellement, franchement...

- Ah mais c'est encore vous, la petite-amie du jeune footballeur, comment s'appelle-t-il, encore ? me demandait-elle en retour en m'empêchant de continuer.

Rohhh... Je connais cette femme depuis plus de cinq minutes que je ne l'aimais déjà plus... Elle m'a vu et « aidée » et voilà qu'elle se permettait plusieurs impertinences concernant ma vie privée.

La porte de l'appartement de Jude Bellingham s'ouvrît... il sortit finalement en short, ce petit garçon n'avait pas l'air de connaître les tee-shirts.

- Bonsoir madame Albama... disait-il avec une tonalité qui trahissait ses expressions faciales.

Oh... lui aussi... il est hypocrite avec cette dame, il n'avait pas l'air de l'apprécier.

Je me retournais vers cette dame Albana...avant de lui gratifié d'un nouveau sourire tout aussi hypocrite.

- Au revoir madame... disais-je en m'en allant de nouveau.

J'entrais dans l'appartement sans un regard pour mon imbécile d'ami, cette après-midi, j'avais reçu son message plutôt froid, d'ailleurs.
Il me disait de me pointer chez lui à 17h, j'ai dû me résigner à y aller, il fallait absolument qu'il m'explique ce qui lui passait par la tête.

- Pourquoi parles-tu à cette dame, Charlize ? Une vraie sorcière...

- Pourtant, cette dame est agréable... fort sympathique disais-je en m'installant sur le canapé.

- Eh...vas-y, ta gueule disait-il en se servant de l'eau.

D'accord...

Il se déplaçait dans la cuisine avant d'y sortir, il s'installait sur le canapé à mes côtés... Jude est vraiment insolent. Il m'a même pas proposé de collation... Non rien. Il s'installait sur le canapé concentré sur son téléphone.

Attends... il m'invite chez lui pour
m'éviter, c'est une blague ?

J'arrachais son téléphone des mains avant de finalement l'éteindre... il me lançait un regard noir auquel je n'y répondis pas.

- Tu fous quoi, là ?! Donne moi mon téléphone, Charlize disait-il en me repoussant.

Il commençait à gueuler tandis que moi, je faisais preuve de mutisme, il m'avait dit de fermer ma gueule tout à l'heure là, comme une chienne... non...non. La « chienne » de Jude Bellingham...

- Oh ! Mais, je ne rigole absolument pas, espèce de folle...

Il m'arrachait son téléphone des mains manquant de peu de plier mes doigts... non seulement, il était d'une insolence sans borne mais aussi, il était aussi sauvage qu'un crocodile marin.

 Precious PearlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant