Chapitre 72

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Qatar, Al-khor. 21h43

{Jude Bellingham}

Je transpirais fort à la suite de ma séance de cardio sur le vélo d'appartement... les mecs étaient de sortis ce soir, à ce qu'il parait ils souhaitaient décompresser pour demain, je ne souhaitais pas y participer. Je ne me sentais pas d'y aller.

Je me dirigeais vers les vestiaires en voulant prendre une petite douche au moment où une chasse se tirait, la porte s'ouvrît sur Charlize, elle tirait l'une de ces tronches... était-elle malade ?

- Tu fous quoi ici, encore ? demandais-je.

Elle ne me répondit pas en s'empressant de retourner aux toilettes en retouchant son ventre sous ses différents plaintes... a-t'elle la diarrhée ?

- Tu veux peut-être du smecta ? tapais-je à sa porte en rigolant.

Sa réponse ne fut que tarder, elle avait dû courir aux « toilettes » le plus proche car elle ne s'était même pas rendu compte que c'était les toilettes des hommes du moins, les vestiaires des hommes.

- Ferme ta gueule, Jude. Laisse moi tranquille, braillait-elle.

Je cherchais dans mon vestiaire si il n'y avait pas un petit biscuit sec traînant là, étant donné que j'aimais bien grignoter entre mes séances de muscu en toute discrétion. J'en attrapais un en toquant à sa porte, il était suggéré de manger un biscuit sec pour soulager la diarrhée. Elle m'ouvrit un instant en se tenant le ventre en soupirant, je lui tendit le biscuit.

- Allez tiens, ça soulage un peu la diarrhée.

Elle me donnait la confirmation de mon hypothèse en rougissant légèrement de gêne en pensant peut-être que j'étais parti, elle n'arrivait même plus à tenir mon regard... ses yeux se baladaient un peu partout dans la salle notamment sur mes pectoraux. Elle attrapait le biscuit dans ma main sans un mot.

- Rassure-moi, ce n'est pas une maladie que t'as chopé ? demandais-je en prenant mes distances. Je te nique si à cause de toi, j'attrape cette merde, Charlize. J'ai un match à jouer demain.

Cette couillonne m'adressait un sourire narquois en se jetant sur moi, je la rattrapais en manquant de peu de rencontrer les carreaux, parterre.

- Meuf, arrête... je te jure que si tu me refiles ta diarrhée, tu verras de toute les couleurs, disais-je froidement.

Ça ne me faisait même pas un peu rire... il fallait vraiment que je sois en condition physique pour mon match contre le Sénégal... je ne souhaitais pas que Charlize gâche tout.

- Jude... crois-tu vraiment me faire peur ? Je te transmets la diarrhée et alors ? me défiait-elle.

Elle rapprochait son buste du mien où je sentis le tissu de son teeshirt me frôlant le torse, pourtant, elle ne s'arrêtait pas là, pardi ! Cette femme était audacieuse, ce soir... était-ce à cause des symptômes de sa maladie ? Bien sûr que non, ses lèvres pulpeuses qui me manquaient tant effleuraient les miennes. Elles se cherchaient comme la dernière fois. J'attendais patiemment qu'elle finisse par s'y perdre, Charlize cédait à chacune de mes attaques sans aucune résistance. Aujourd'hui, ce fut, elle, qui engageait ce petit jeu entre nous...
Elle en démordait toujours pas malgré que son souffle se fit plus court, était-ce un stratagème ? La pression qu'elle occupait sur moi me fit plus grande en sentant ses doigts me caresser le torse.

Elle pouvait me toucher autant qu'elle souhaitait.

|Presence de contenu explicite|

- Regarde... je te touche là. Et ici. me provoquait-elle à nouveau.

J'enlevais tout de même ses mains de mon torse où elle s'empressa de les remettre.

Je la maintenais contre un casier en n'ayant toujours pas perdu, le contact visuel avec celle-ci, mes réflexions ont été de très longue durée en ressentant sa petite main droite s'immiscer dans mon short... oh la petite cachottière... mes yeux sortirent de leur orbite en comprenant peu à peu l'idée qu'elle avait derrière la tête.

Je fermais mes yeux en sentant ses doigts qui agrippaient mini-Jude, je suis impuissant dans cette zone. J'irai pas la chercher. J'irai pas la chercher.

Je rouvris mes yeux in extremis où je fus happé par le regard sérieux que me lançait Charlize, tout de même, ses iris ne témoignaient pas de la même rigueur, cette femme était si malicieuse... elle était bien contente de me dompter à ce moment précis, ses petits coups de poignet me rendaient fou un peu plus à chaque instant à tel point qu'un petit gémissement s'échappait de la barrière de mes lèvres.

- Dis donc... on arrive plus a trouver les mots, me demandait-elle en continuant un peu plus vite son activité en bas.

Putain... franchement, au point où j'en étais, j'en avais rien à foutre d'attraper la diarrhée.

Je n'avais rien à foutre de perdre contre elle et encore moins répondre à ses provocations... l'embrasser était ma seule occupation à ce moment même. Sentir ses lèvres contre les miennes. Je l'attrapais la nuque en posant mes lèvres contre les siennes, ce baiser était spécial car il combinait ma situation actuelle qui ne mettait pas avantageuse. Je n'aimais pas me cacher... cacher mes sentiments mais c'était assez déroutant de me savoir gémir dans cette situation. Je perdais tout mon énergie en me retenant aux casiers à la suite de mon petit extase bâclé par Charlize qui en profitait pour m'aspirer les lèvres.

C'était vraiment pire que la dernière fois... en priant pour que mes lèvres ne soient pas gonflées demain.

Elle fit deux ou trois petites mouvements de main sur mon penis grossissant par l'excitation où ce fut la chute du lait qui me libérait dans mon caleçon... je soufflais une dernière fois en sentant ses doigts de fée quitter mon membre à plat.

- Tu n'auras pas la diarrhée Jude. J'ai mangé un aliment déplaisant, m'informait-elle en quittant la pièce.


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Charlize venait-elle vraiment de m'offrir une branlette ?

  














- Les gars... allez-vous reposer demain, on a match, disais-je en passant dans la salle où tout les mecs étaient attroupés.

- Ouais... t'inquiète on gère grave, me disait Fo' submergé par son téléphone.

Je fais un rapide check à mes coéquipiers en repartant. Je n'allais pas veiller à des heures tardives comme eux car je préférais privilégier mon sommeil, me reposer était la meilleure solution pour reprendre mon temps de repos perdu au cours de la journée.

Je partageais ma chambre avec mon meilleur ami Buyako Saka qui était introuvable... il a dû déserter pour rejoindre sa fausse raiponce qui est plutôt la sorcière que j'ai renommé Tolami pour ne rien y changer, toujours elle.

J'allumais mon téléphone pour admirer la photo de Pearl souriante, voilà une meilleure image me permettant de faire de beaux rêves, ma fille.

Elle me manquait tellement...

——

Hello tout le monde, j'ai eu un petit problème concernant ce chapitre étant donné que parfois j'utilise ma tablette pour écrire, les chapitres se sont mélangés entre les bouillons..

 Precious PearlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant