Qatar, Al-khor. 15h45
- Pouvez-vous nous faire part de votre ressenti à deux jours du match contre le Sénégal ? Vous sentez vous prêt mentalement ? je lui demandais en lisant mes fiches.
Ce n'était pas moi, l'auteur qui avait formulé les questions... tout de même, les questions retranscrites sur les fiches sont si redondantes, il n'y a aucune forme profonde... elles étaient si répétitives.
Les footballeurs n'avaient-ils pas marre d'entendre les mêmes questions tout les jours ?
- Je me sens prêt mentalement, n'est-ce pas une capacité que tout footballeur doit acquérir tout au long de leur carrière ? Il y a certains jours où le match est en notre faveur puis d'autres, où on subit, il faut en tout consistante avoir un mental prêt à tout éventualité. Je ne peux pas prédire ce qui se passera dans deux jours mais on fera tout pour être qualifié pour les quart de finale, me répondait Bellingham, en souriant.
- Est-ce vraiment le cas pour vous ? Il est vrai que la responsabilité n'est pas votre fort. J'y conviens que sur le plan personnelle, il y ait de même. Pensez-vous pour faire preuve de... calme cette fois-ci ? demandais-je soudainement.
Celle-ci venait tout droit du coeur, tant qu'on y ait... changer les questions futiles des journalistes semblaient être la solution à ce moment précis, flemme d'avoir la même vision des autres. Les mêmes réponses, ça ne m'apportait rien.
Il riait à ma question ce qui me déclenchait mon petit sourire-je le sais, son rire est sarcastique- mais pourquoi ne pourrais-je pas apporter un minimum d'épices dans cette interview ?
- Sans vouloir vous offenser, mademoiselle William mais est-ce réellement moi qui manque cruellement de responsabilité ? Dans le football, il y deux types d'individus différents celle qui ose en mettant en profit le talent et tente pour apporter des solutions, des changements puis il y a ceux qui n'ose pas tenter leur chance de peur d'être huer, de peur de se blesser... à votre avis, où me placeriez-vous ?, me demandait-il.
Intéressant... était-il entrain de me porter un jugement ? Selon lui, je n'osais pas par peur... d'être blessée ? Le nombre incalculable de blessures dont j'ai dû faire face, ça n'en était rien, il fallait apprendre à être blessé dans la vie malgré que le pansement n'était plus qu'un vulgaire petit bout de papier, fort heureusement, il existait la cicatrisation, elle avait pour but de me « renouveler » ainsi, grâce à ce processus, mon cerveau pouvait savoir pourquoi et comment cette blessure douloureuse a eut lieu ainsi celui-ci ne me permettait plus de faire la même erreur. Le sujet n'était pas la blessure en réalité, Jude me faisait flipper... en effet, j'avais peur mais peur d'être déçue par lui. Je n'ai peut-être plus confiance en lui, non plus.
- Comment savoir si, cette personne est dans telle ou telle catégorie ? Si celui-ci n'y montre aucune faiblesse au premier abord ? Je veux dire...
- Tout est relatif, il ne suffit pas de jouer pour jouer, il faut une bonne lecture du jeu si celle-ci est mauvaise, c'est normal de faire des erreurs... il faut être patient et croire en ses propres capacités sinon... comment pourriez-vous avancer ?
Croire en ses capacités et être patient...? Ça ne veut strictement rien dire, c'était à lui de prouver et certainement pas à moi, il a fait une erreur, qui a des conséquences... il ne pouvait pas rectifier cette grossière erreur en marquant un but comme dans un match, si ? A quoi bon de lui en vouloir dans ce cas, non, ce serait trop simple. Pearl et moi étions des être-humains dotés de sentiments.
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Precious Pearl
Fanfiction-« La seule chose qui nous relie aujourd'hui, Jude, C'est Pearl, si j'avais su jamais j'aurais cherché à te rencontrer. » Je voulais simplement m'occuper de ma fille, je voulais lui offrir ce dont, elle avait besoin. ...