Chapitre 56

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Deutshland, Dortmund. 17h18


{ Jude Bellingham}

Je rentrais dans la taverne en remarquant la grosse tête de Bukayo... je m'empressais de mettre mon bras sur ses épaules en le tirant dans une étreinte forcée mélangeant ma force en paradoxe avec la sienne qui refusait de se soumettre à la mienne.

- Bukayo... tu m'as manqué, mon frère. Arsenal... c'est comment ? lui demandais-je.

C'était vraiment regrettable que nous nous voyons pas si souvent, en sélection... nous sommes vraiment inséparable, ça smashait bien entre nous en ayant à proximité la même tranche d'âge... il était âgé de deux ans de plus que moi et pourtant, il était tout aussi immature, vraiment... argumenter me menait à rien, fallait entendre ses nombreux disputes aléatoire bien bancale avec sa petite-amie lors de nos sessions de jeux vidéo.

- Belli' tu as vraiment changé... tu as peut-être pas mûri mais il y a un truc...

- Arrête de mentir, j'ai mûri vraiment depuis la dernière fois en Angleterre, lui interrompais-je en cognant mon poing contre ceux de mes coéquipiers.

On s'installait finalement à une table en profitant pour commander plusieurs boissons... d'ailleurs, j'optais pour une bière en voulant me détendre... les garçons semblaient si impatients à l'idée de me cuisiner concernant mon manque de concentration sur le terrain.

- Judy... tu n'es pas concentré sur ton jeu et tes performances sont en baisses, c'est temps-ci... dernièrement tu t'es pris une exclusion. relatait Julian en faisant référence à mon dernier match.

Mon dernier match était sans surprise, l'un des plus catastrophique de ma carrière... pour la première fois... je me suis pris un putain de carton rouge.

Ce n'était en rien de ma faute- cet abruti-  m'avait insulté de fils de pute, surtout que souvent, je perdais mon sang-froid ces dernières temps... il avait réussi à animer ma colère et ma réponse n'avait évidemment pas plu à l'arbitre- il méritait amplement ce coup poing à la gueule- il n'avait aucun droit de traiter ma mère de pute, s'en suivi de mon exclusion où j'ai eu deux matchs à pieds sous les remontrances de mon entraîneur.

- Tu me connais bien Julian, je n'arrive pas en ce moment à gérer ma colère... il l'avait bien mérité en plus. me défendais-je.

- C'est Charlize... c'est ça ? me demandait soudainement Samuel.

J'ignorais sa question en gouttant ma bière qui était si dégueulasse mais... je m'y forçais à la boire- j'ai voulu changer mes habitudes- je n'aurais pas dû car le jus d'orange était bien meilleur.

J'aimerais éviter de parler d'elle en cette fin de journée... j'en ai baver avec ma mère tout à l'heure là.

- S'il te plaît, Sam ne me parle pas d'elle... j'en ai assez entendu comme ça. lui disais-je.

Charlize a été la protagoniste de mon idylle durant six mois et j'aimerais l'oublier aussi vite qu'elle ait apparu dans ma vie. Tout ceci était voué à l'échec... un homme comme moi, ne pouvait pas se faire aimer à sa juste valeur, tout comme Valentine il fallait que Charlize ait camoufler l'existence d'un lien qui mit fin à notre relation... sur quoi m'avait-elle encore menti ? Il faut toujours qu'il y ait une histoire me rendant malheureux- je me lamente sur mon sort, et alors ?- Charlize avait été malhonnête et égoïste en me cachant une telle chose. Je croyais vraiment en notre histoire mais surtout... mon amour était indescriptible. Je pouvais tout lui offrir, mon argent, mon corps, mon coeur...vraiment tout.

 Precious PearlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant