Épilogue 1 spicy one

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— Arrête ! s'exclama Camille en tentant de chasser la main caressante de Dresden, qui se posa sur l'autre mollet nu et remonta vers la cuisse avec encore plus de douceur et d'insistance.

Ils étaient allongés sur le lit du Znūntāk depuis un bon moment. L'après-midi commençait à peine sous les rayons radieux et chaud de ce début du mois de juin. Camille avait décidé de réviser son examen du lendemain, une dernière fois.

Elle avait encore du mal à croire qu'elle était à Paris et qu'elle allait passer les examens finaux de sa première année. Pas sous son vrai nom, puisqu'elle était officiellement morte, mais sous une fausse identité et en candidat libre. Le lendemain, elle serait Cami Addams. Un doux mélange, aussi ambigu que le premier.

Dresden n'avait pas compris son besoin de faire ça : revenir à la fac et passer des examens. Elle n'en aurait jamais besoin pour naviguer dans le monde auquel elle appartenait désormais, mais il avait accepté de jouer le jeu et de prendre le risque. Les Dévoreurs semblaient avoir disparu. Ça n'était probablement pas le cas, mais pour le moment, ils se tenaient tranquilles.

Mathieu qui dirigeait toujours la petite communauté de Paris, veillait au grain. Sola, Lucie, Wira et Aren l'y aidaient. Même si ce dernier était très occupé par ailleurs, à organiser l'élection du prochain Patriarche ou de la prochaine Matriarche.

Au départ, il avait pensé que peut-être, il ne serait pas nécessaire de trouver un remplaçant à Mathilde, mais tous les survivants tenaient à cette représentation qui permettait un lien entre les communautés éloignées. Tahari avait même émis l'idée que cette personne, quelle qu'elle soit, devrait sillonner le monde régulièrement pour rester proche de chacun.

Tout serait mis à plat très bientôt dans le désert africain auprès de Naïm, le deuxième plus vieux Znūntāk après lui, - même s'il prétendait être le plus vieux de tous ! -. Tous les Znūntāks seraient présents. Ce serait la première fois qu'ils se réuniraient tous sans exception. Aren espérait aussi la dernière fois. Il redoutait une vengeance des Dévoreurs.

Tous se doutaient qu'ils n'étaient pas abattus définitivement. Seule la partie la plus active de l'Ordre avait disparu. Non seulement, le commandeur avait été tué avec ses assistants, un très grand nombre de mercenaires et de soldats de l'Ordre, mais Vahan et Mathieu avait nettoyé la cellule parisienne en éliminant les quelques membres restés sur place. Restaient les familles pourvoyeuses de Dévoreurs et d'argent. Il allait falloir être prudents et attentifs.

Dresden, lui, l'était déjà. Il ne quittait pas Camille d'une semelle. Enfin, jusqu'à un certain point. Elle avait mis le holà quand il avait envisagé de s'inscrire à la fac, lui aussi. Il se contentait donc de l'accompagner et de venir la chercher. Au départ, elle avait pensé que son omniprésence à ses côtés allait l'agacer, mais en réalité, ça n'était pas du tout le cas. Elle avait autant besoin de lui qu'il avait besoin d'elle. C'était un drôle d'équilibre de servitude volontaire et de liberté partagée.

Dresden sourit en laissant ses longs doigts s'insinuer lentement vers la limite brodée de la lingerie de Camille sur sa fesse droite. Elle se tourna brusquement vers lui en fermant d'un claquement son classeur.

— Tu as fini, oui ! C'est pas croyable ! Tu ne penses vraiment qu'à ça ! s'exclama-t-elle en se jetant sur lui, un sourire gourmand aux lèvres.

— C'est toi qui me chevauches, je te signale, répondit-il dans un sourire, en attrapant ses hanches pour éviter qu'elle ne s'enfuît.

— Je ne te chevauche pas encore, murmura-t-elle en se penchant vers lui, alors que l'une de ses mains venait caresser le renflement de l'entrejambe de son Kachnefer, lui signifiant qu'elle n'avait absolument pas envie de changer de position.

— Non pas encore, en effet, murmura-t-il à son tour en prenant ses lèvres, une main sur sa nuque, l'autre venant empoigner ses fesses pour les presser plus fort contre son sexe durci.

Camille accompagna son geste en se cambrant, laissant sa main s'insinuer dans la lingerie brodée pour venir effleurer son intimité déjà bien échauffée par les caresses précédentes. Elle gémit à son oreille en cherchant à ouvrir son pantalon, aiguillant encore plus son désir d'elle.

Dresden la renversa soudain pour ouvrir brutalement la simple chemise qu'elle portait. Il se jeta alors sur ses seins comme un affamé, titillant, léchant, embrassant ses tétons, pendant sa main continuait à la caresser, ses doigts allant toujours plus loin dans l'humidité de son sexe, pénétrant toujours plus profondément.

Camille haletant de plaisir n'en pouvait plus, elle le renversa à son tour, se remettant à califourchon sur lui. Et dans un geste expert, elle libéra son sexe tendu de désir de sa prison de tissus, pour s'empaler dessus sans plus de préambule, avec un cri libérateur. Il grogna aussitôt de plaisir et, empoignant ses fesses, il poussa plus profondément en elle, pour l'éperonner jusqu'à la garde. Elle cria sous l'assaut brutal avant de commencer à se déhancher avec sensualité.

Ces moments-là, elle ne les échangerait pour rien au monde. Lorsqu'il la remplissait entièrement de son sexe et partait à l'assaut de sa jouissance, elle exultait d'un plaisir incontrôlable et incontrôlé.

Ils se possédaient l'un l'autre dans une frénésie qui les amenait toujours à un incroyable orgasme. À chaque fois. Il était inépuisable, et elle était insatiable. Et jamais ça ne s'arrêterait. Jamais. Le lien qui les unissait, faisait d'eux le protecteur de l'autre. à l'écoute et sur leur garde, ils étaient plus qu'un couple. Il était deux gardiens pour une même âme, si tant est qu'ils en possèdent une. Une même ombre silencieuse et mortelle pour leurs ennemis.

De notre sangOù les histoires vivent. Découvrez maintenant