[Tomber sous son Charme - Selin]

PARTIE 72

Je crois que je ne saurais jamais ce qu'il se passe pour de vrai...

Yanis me suit toujours, je prend les clés de chez moi puis on sort en vitesse. Je cours jusqu'au QG des gars. Même si c'est des nouveaux et que je ne les connais pas, je penses qu'au moins un d'entre eux aura la gentillesse de m'aider. 

J'ouvre violement la porte de l'appartement du gardien (leur QG en gros), ils me regardent tous choqués. Je crois que y'a une trentaine de gars là.

Yanis : Qu'est ce qu'on fait ici ?

Moi : Laisse moi faire.

Je m'avance un peu vers les gars de façon à voir tous le monde. 

Moi : Eh les gars y'a quelqu'un qui peut me prêter sa gova en deuspi ?

Gars 1 : -rire- Elle est marante elle.

Moi : Ferme ta gueule toi, reste petit. Tu sais même pas démarrer une voiture t'es là tu fais l'fou.

Gars 2 : Tiens.

Un gars du fond me jette des clés.

Gars 3 : Mais qu'est ce que tu fais toi tu l'as connais même pas ?!

Gars 2 : C'est la soeur de l'ancien boss imbécile.

Gars 3 : Lequel ?

Gars 2 : Billel Bekir.

Moi : Ça va je vous dérange pas ?

Ils ferment leurs gueule.

Moi : Elle est où ta caisse ?

Gars 2 : Juste devant là, la clio.

Moi : Ok cimer.

Yanis me regard en mode "MAIS WESH ?! ". Il est choqué par la scène miskine, il a pas l'âge pour ça. (ta gueule Selin...)

On sort du bâtiment toujours en courant, on trouve la voiture puis on monte. Moi côté conducteur et Yanis côté passager.

Yanis : Mais t'es folle !

Moi : Qu'est ce que j'ai fais encore ?!

En même temps je démarre.

Yanis : T'emprunte la voiture d'un homme que tu ne connais même pas et tu roules sans permis !

Moi : Et alors ? Tant que j'suis pas morte je m'en bat les couilles.

Yanis : Pourquoi t'es pas normal... -désespéré-

Moi : Parce que c'est la vie.

Je roule comme jamais jusqu'à l'hôpital, une fois arrivé, je gare la voiture n'importe comment. J'ai pas le temps pour ça.

Je descends ensuite sans même attendre Yanis, je cours encore jusqu'à l'accueil. Je demande Younes, d'après eux il est toujours dans le bloc opératoire. Donc je m'y rends aussi. Je trouve Maissa en pleure, adossé au mur. Je vais la voir et je la prends directement dans mes bras.