[Tomber sous son Charme - Selin]

PARTIE 87

Il va ouvrir, puis m'appelle. Je vais le voir. C'est elle...

Vieille : Bonsoir Selin. -sourire maléfique-

Yanis : Tu la connais Selin ?

Moi : Yanis...

Vieille : Tu ne vas pas me présenter à Yanis, Selin ?

Yanis : Selin ?

Leurs regards sont pointés sur moi. Je suis actuellement dans la merde. Mais en aucun cas je ne suis fautive, donc je m'en fou royalement.

Moi : Yanis c'est... C'est ta mère...

Yanis : Hahaha on va dire que c'était drôle.

Moi : ...

Yanis : C'était une blague ?

Moi : -secoue la tête de gauche à droite-

Yanis : Comment ça... -perdu-

Ses sourcils se sont froncés d'un seul coup, il s'est tourné vers elle et il l'a juste regardé avec dégoût. Ensuite il est monté en haut sans même ouvrir sa bouche.

Moi : Ça suffit pour aujourd'hui, allez oust !

Vieille : Tu sais que ce n'est pas bien de se rentrer entre mère et fils Selin ?

Moi : Je le sais très bien.

Vieille : J'espère que ça ne sera pas ton cas.

Moi : Jamais.

Elle part sur ses mots. Je vais la faire tomber dans son propre piège, si elle se croit plus intelligente que moi faudra qu'elle redescende sur Terre.
Je claque la porte sur elle, puis monte en haut voir Yanis. La porte de notre chambre est fermée, j'hésite à l'ouvrir. Je pose ma main sur la poignée de la porte, je l'enlève, je la repose, et la retire une nouvelle fois.

... : Viens Selin viens.

Wesh comment il sait que je suis là lui ? Comment ne pas le savoir en même temps s'te plaît --'.

Donc finalement j'ouvre la porte au ralenti et j'entre dans la chambre.

Yanis : Tu le sais depuis quand ?

Moi : Depuis ton retour.

Yanis : Y'a qui d'autre qui le sait ?

Moi : Ton père et Stéphanie... Ils l'ont sû après moi.

Yanis : Et... Pourquoi elle est revenue... ?

Moi : Ça je sais pas du tout, je pense que tu devrais parler ça avec ton père.

Yanis : ...

Moi : ...

Yanis : Ta raison. -se lève- M'attends pas princesse.

Il me dépose un bisou sur le front puis s'en va silencieusement. J'espère qu'ils vont régler ça dans de bonne conditions, je viens à peine de retrouver le sourrire.