[Tomber sous son Charme - Selin]

PARTIE 91

Yanis : -respire- Prends tes affaires et casse toi d'ici aussi vite que t'es venue. T'as de la chance j'ai pas appelé la police, alors me les casse pas.

Elle relève même pas la tête qu'elle prend sa valise et disparait aussitôt de la rue.

Nous, Yanis et moi n'avons pas bougés de notre place. Moi j'étais toujours sous le choc, je sais pas si c'est le fait qu'il sache tout ou la façon qu'il a tèj sa mère qui m'a le plus choquée.

Yanis avait le dos tourné vers moi, il avait ses mains posés sur sa tête, il inspirais et expirais lentement pour se calmer.

D'un coup j'ai commencé à pleurer.

Hormones de merdes.

J'ai pas voulus le séparer de sa mère moi, c'était pas mon but. Il va continué le reste de sa vie à haïr sa mère à cause de moi.

Encore une fois, hormones de merde.

Yanis se tourne vers moi après avoir entendus mes pleurs. Il vient vers moi et me prend dans ses bras en me caressant les cheveux.

Yanis : Pourquoi tu pleures ma vie, j'aime pas te voir comme ça wAllah, j'ai grave mal au cœur après.

Moi : Tu te disputes avec ta mère à cause de moi Yanis...

Yanis : Te sens surtout pas coupable Selin, si y'a quelqu'un que je dois protéger c'est toi. Même si c'est ma mère, même si après tant d'années on s'est retrouvé, c'est pas une raison pour que je pardonne ce qu'elle a fait. C'est toi ma femme, c'est avec toi que je vais finir ma vie Insha'Allah, elle avait pas à faire ça par simple manque d'affection. C'est tout.

Réponse de bg ça.

Franchement je vais pas vous mentir, ça m'a rassuré. Mais genre de malade. Parce que moi je ne veux pas être une cause de dispute entre une mère et un fils.

Il garde un bras autour de mon cou puis nous entrons à l'intérieur. Un autre problème de résolu, plus d'Aziza dans notre vie Insha'Allah.

Yanis : Il nous reste un dernier truc à faire.

Moi : Quoi ?

Yanis : Il faut qu'on mette nos parents au courant de tous ce qu'il passe, ça les concerne aussi.

Moi : Ouai, mais tu sais aussi que ma mère elle va me niquer salement.

Yanis : Pourquoi ?

Moi : Parce qu'elle m'avait dit que si jamais il se passe un truc avec ta mère je devais la prévenir.

Yanis : Bah t'avais qu'à l'écouter bébé, tu veux que je te dises quoi d'autres ? -léger sourire-

Il prend ensuite son téléphone, et invite nos parents en urgence à la maison. Cette horrible maison qui maintenant me dégoute vous ne pouvez pas savoir à qu'elle point. Elle est partout, ses traces sont partout, à chaque fois que je passe dans un coin, son image me revient en tête.

Une demi-heure plus tard, les parents de Yanis arrivent, suivi de ma mère. On les invite à s'installer au salon malgré les nombreuses questions qu'ils nous posent depuis leurs arrivées. Je leurs apporte quelques choses à boire en attendant Yanis, qui se prépare mentalement à leurs raconter tous ce qu'il s'est passé.