Fin de la partie 1 - Petit mot de l'auteur.

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Vous m'en voudrez sans doute de finir ainsi la partie 1, alors que tout va prendre une autre dimension entre Lucile et Icare, vous l'aurez deviné.

Si je sais que cette première partie était beaucoup plus centrée sur Icare, vous comprendrez que la deuxième partie laissera une plus grande place à Lucile. En effet, même si elle est importante aussi, je pense que l'univers de la prison était tellement fondamental, qu'il avait tellement marqué Icare, que j'étais obligée de le montrer avec une quasi-omniprésence.

Néanmoins (pas de panique), je vais devoir, je pense, prendre une légère pause avant de publier la partie 2. Environ un mois, histoire d'avancer au plus l'histoire au brouillon et d'être un peu plus régulière dans mes publications (je reprendrai mi-avril si vous tenez vraiment à avoir une date approximative). Je sais que ce n'est pas plaisant d'attendre à un rythme aléatoire les chapitres, mais des fois, j'avais tellement de travail universitaire que je n'avais plus le temps d'écrire. D'autant plus que je vais attaquer ma session d'examens du second semestre et que je n'ai jamais eu autant de travail. Donc autant laisser un petit délai, histoire de m'organiser.

MAIS DE TOUTE FAÇON, LA PARTIE 2 SERA PUBLIÉE DANS SON INTÉGRALITÉ.


Enfin, je voulais déjà vous remercier d'avoir suivi l'histoire jusqu'ici (la moitié disons, même s'il est possible que la partie 2 soit légèrement plus longue). J'ai vraiment reçu des commentaires adorables et je voulais vous remercier, parce que cela me touche beaucoup.

Je voulais aussi amener quelques observations, parce que même si on sait que je suis assez trash avec mes personnages, j'avoue que je n'ai jamais autant mis de souffrance que dans ce livre.


-> Tout d'abord, concernant la prison. Bon, j'ai essayé de la représenter comme elle l'est en France (je n'y suis jamais allée, je le concède. On peut dire heureusement d'ailleurs). Mais la vérité, c'est que des éléments de cette histoire reflètent ce qu'elle est réellement dans son atmosphère même. Les conditions d'insalubrité dans nos prisons sont un problème, je n'ai rien voulu inventer. Cependant ça reste encore un tabou. Mais comment vous pouvez vous réinsérez dans la société quand vous avez vécu dans de telles situations pendant des années ? C'est justement ce que veut tenter Icare pour la partie 2.

Je sais que beaucoup considèrent les détenus comme "méritant" ce qui leur arrive, peu importe qu'ils vivent dans des conditions indécentes. Je voulais juste rappeler dans ce livre qu'ils n'en restent pas moins des humains, qu'ils ont quand même le droit à vivre dans un cadre correct.


-> Ensuite, concernant le personnel. Bon, dans cet oeuvre, vous avez détesté Jauris (aka le grand méchant, un des persos les plus vicieux que j'ai créé, je le hais moi-même), certains n'étaient pas non plus représentés sous leur meilleur angle.

Mais je préférerais qu'on retienne JP, ou Philippe, le personnel soignant qui était là pour Icare. Ce sont des gens à l'écoute des détenus, qui ont bon fond et possèdent une grande humanité. Ça n'a échappé à personne les derniers éléments d'actualité concernant le personnel de prison vraiment à bout. Il faut les comprendre. Leur métier est loin d'être facile et ils vivent dans un climat de tension permanent. Honnêtement, je respecte profondément ces surveillants.


-> Ensuite, je sais que c'est aussi souvent tabou, mais j'ai voulu aborder le viol. Parce que Icare s'est fait violer (ça arrive en prison). Mais bref, s'il y a une seule chose à retenir, c'est que c'est destructeur pour la victime.
Et justement, il n'y a pas que les femmes qui se font violer. Les hommes aussi. Ce ne sont pas forcément des individus plus faibles que les autres, ils ont été contraints, menacés et j'en passe. Mais il me semblait important de dire que même les hommes pouvaient en être victimes.


-> Enfin, je dois dire que s'il y a une chose que j'aime dans cette histoire, c'est la notion de "seconde chance".

C'était mon défi : faire aimer Icare à son public, alors que c'est un meurtrier. Il a tué quelqu'un avec un sang-froid incroyable. Ce serait un homme dont on aurait peur en temps normal. Certains (un peu dans l'extrême) voudraient probablement qu'il subisse une peine de mort comme il a lui-même tué une personne. Mais voilà, le fait est que beaucoup de personnes s'y sont attachées. Au début, on peut trouver cela dérangeant de s'attacher soi-même à une telle personne. Mais il est humain, on éprouve même de la compassion. Voilà pourquoi j'aime cette idée qu'il représente la seconde chance.

C'est quasiment le même scénario pour Marco. Il a fauché des enfants parce qu'il a pris le volant bourré. On pourrait le détester pour ça. Et en même temps, il a derrière lui la mort de sa femme. D'un coup, on est attristé. Il a tué, mais il était dévasté.

Je n'innocente pas chaque homme, mais ils ne sont ni blancs ni noirs. C'est un mélange des deux et je trouve ça fascinant (je fais ma propre psychologie avec mes personnages, ça me passionne toute seule haha).


Bon, j'ai juste parlé des grands thèmes. Il y aurait tant à dire sur d'autres abordés, la dépression, la violence, le sentiment d'insécurité, le suicide...

Je conçois que chacun ait son opinion dessus, Icare est une oeuvre où probablement je parais comme des plus engagées, mais en même temps, j'ai toujours besoin d'écrire pour véhiculer mes idées. Vous pouvez ne pas être d'accord avec, il n'y a aucun soucis. On peut débattre aussi, sans problème.


Bon, à part ça, il nous reste à voir comment Icare va se réadapter à la société, et surtout, comment va évoluer sa relation avec Lucile (je sais que vous attendez tous ça).

Bon, cela viendra très vite. D'ailleurs, si jamais vous voulez profiter de ce petit message de milieu pour déposer une critique vous pouvez (je prends tout, même négative pour m'améliorer).

Si vous voulez parler en privé, bref, vous n'hésitez pas (je suis un peu gentille, même si je ne suis pas tendre avec mes personnages. J'ai juste un sarcasme aussi chiant que celui d'Icare).

A bientôt pour la suite (je tenterais PEUT-ÊTRE d'être clémente avec Icare pour cette partie 2, tout dépend du nombre de chocolats que vous m'envoyez), mais je vous aime.

IcareOù les histoires vivent. Découvrez maintenant