Bonus 1 : Petit mot final sur les personnages.

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Que dire à part que j'ai réellement aimé cette histoire et particulièrement les personnages ? Bon, pour vous, j'ai fait un rapide résumé de ce que chacun représentait pour moi. Comme d'habitude, vous pouvez laisser votre avis.


Icare :

C'était évident de commencer par lui. Il y aurait plein de choses à dire d'Icare, certes je l'ai fait souffrir 90% de l'histoire mais je l'aimais beaucoup. Icare, c'est celui qui nous prouve que chaque homme peut changer, qu'il suffit juste de laisser une seconde chance.

C'est aussi un personnage fort, qui en plus d'affronter les autres, doit s'affronter lui-même. Je n'avais jamais mis un personnage qui souffrait autant de lui-même dans une histoire, mais finalement, au prix d'un long combat (et d'amour par Lucile of course), il a réussi à s'accepter, avancer. 

J'ai voulu parler des ses tentatives de suicides, de la dépression, parce que je ne voulais pas les cacher. Mon personnage n'était pas parfait, ne vivait pas parfaitement, c'était important de montrer cet aspect là de sa personnalité (et le plus important, qu'il s'en sorte progressivement).

Enfin, la dernière chose que j'aime avec Icare, c'est qu'au début, on peut être gêné de l'aimer (parce que l'on se répète sans arrêt qu'il a commis un acte barbare), et puis bon, on se sent obligé de l'aimer, et finalement, on trouve ça bien de s'y attacher. Il le mérite.


Lucile :

Mon second personnage principal. C'est aussi un grand amour cette femme. Au début, elle nous parait bien innocente, un peu prude. Je pense que cela reflète l'univers dans lequel elle a grandi, sans problème, en contraste total avec celui d'Icare. 

Mais en fait ce n'est qu'une façade. Certes, Lucile sera toujours cette femme douce et patiente avec les autres, qui croira peut-être toujours en la bonté des gens. Mais en réalité, elle n'est pas si innocente. Elle ne se laisse pas non plus marcher sur les pieds. Elle n'a pas peur d'accueillir Icare alors qu'elle sait que tout le monde voit cela d'un mauvais oeil, elle s'oppose clairement à Adrien, elle est prête à se couper de ses parents alors qu'ils comptaient énormément pour elle.

Lucile est en réalité très forte. Être forte, ce n'est pas nécessairement être cette héroïne badass qui combat un super méchant dans un film ou qui ose défier l'autorité d'un mec un peu trop macho qui fait 100 kilos de muscles. Non, cela peut aussi être Lucile, qui a toujours été debout pour aider un homme à s'en sortir, qui l'a aidé à chaque instant à vaincre sa dépression, ses traumatismes, qui n'avait pas peur de le défendre à chaque instant. Mentalement, Lucile était incroyable. Lucile, c'était ma real strong woman, donc voilà pourquoi je l'aime.


Niels :

Que dire sur Niels ? Ah si, c'est le meilleur ami que l'on aimerait tous avoir. Il est d'une loyauté exemplaire, jamais il ne laissera tomber les personnes qui comptent pour lui. Son amitié avec Icare, c'est une pépite pour ce monde. Finalement, je me demande si c'est possible de détester Niels.

Bref, si vous pensiez que j'allais faire une histoire sans un personnage LGBT+, ce fut une erreur. Tout ça pour dire qu'on lui souhaite le meilleur avec David (ils se marieront eux aussi, et devinez quoi, Icare sera leur témoin).


Carole :

Carole, c'est un peu comme Niels, l'amie un peu folle que l'on a tous dans notre bande. Elle est sympa, un peu décalée, c'est pour ça qu'on l'aime (et pas pour sa conduite, désolé). Certes, elle n'a pas été tendre avec Icare au début, mais au final, c'était juste parce qu'elle était tellement attaché à Lucile qu'elle voulait la protéger. Elle ne partait pas d'un mauvais fond, c'est juste qu'elle ne connaissait pas suffisamment Icare. Le plus important, c'est qu'elle se soit excusée. Les excuses et reconnaître ses torts, c'est très important comme valeur.


Jean-Pierre (ou JP pour les intimes, aka vous chers lecteurs) :

JP... Est-ce que j'ai réellement besoin d'écrire des lignes et des lignes pour vanter toutes ses qualités ? Vous les connaissez par coeur. JP, c'est comme un deuxième père pour Icare, et jamais on pourra assez le remercier pour ce qu'il a fait pour lui. Ce fut un des soutiens les plus fondamentaux quand il était en prison. C'est un homme bon, qui lui aussi croit au meilleur de chaque homme, malgré leurs actes passés. Mais JP, aussi modeste sois-tu, sache que tous les lecteurs te trouvent comme le plus grand des hommes. On t'aime.


Bouquet de méchants : Jauris et Adrien.

Inutile de les présenter (attention à vos commentaires, doucement sur les insultes, soyons des petits êtres humains civilisés).

Jauris est le méchant, et finalement, à part son sadisme, on ne connait pas grand chose. Ce n'est pas un personnage que j'ai pu apprécier, c'est vraiment un de ces types imbéciles qui veulent une chose et feront tout pour l'avoir. Je ne dis pas que sa fin est méritée, loin de là. Il aurait dû rester en prison réfléchir sur son geste, rien de plus. La mort n'est pas une solution face à des crimes. Mais bon, en réalité, je n'avais pas envie de décrire une nouvelle procédure pénale et tout pour qu'Icare voit que la justice serait faite, du coup, j'ai procédé aux moyens radicaux. Pardonnez ma flemme, et mon sadisme, pour avoir tué un personnage.

Adrien, sinon, je pense que c'est le réel mec toxique de cette histoire (je vous jure, je tiens cette catégorie dans une haine toute particulière). Honnêtement, il n'est rien de plus qu'un harceler auprès de Lucile, quitte à casser la gueule à Icare ou envoyer des lettres anonymes (oui c'était lui). C'est le genre de mec qui veut une femme et fera tout pour l'avoir, un peu trop borné pour ça, bref, une ordure. Finalement, sa seule sanction dans tout ça, c'est qu'enfermé dans sa méchanceté, il ne pourra que constater que Lucile est désormais heureuse avec Icare. La réussite personnelle est la meilleure des revanches.


Bouquets de prisonniers doux comme des agneaux : Simon, Miguel, Abel et Marco.

Les autres petites perles de ce monde. Parce qu'Icare n'était pas une exception, il y a plein de personnes biens même si elles sont derrière les murs d'une prison. Alors oui, on aime Simon et ses ronflements la nuit (maintenant, c'est sa femme qui doit les supporter, mais ils sont heureux quand même), Miguel et son petit accent argentin, un grand soutien pour Icare aussi.

On n'oublie pas Abel et ses gâteux (la rumeur voudrait qu'il soit libre, il aurait ouvert une pâtisserie, mais ses plus fidèles clients sont sans doute sa famille, en particulier ses filles), mais aussi Marco, le grand dur sans sentiments (vous ne voyez pas son petit sourire quand on lui apporte du courrier, ses larmes qu'il retient face à l'unique personne qui lui envoie très régulièrement des lettres. Non, Icare ne le fera pas pleurer).


Mention à David, Philippe, Xavier (je vous promet du bonheur pour ce dernier), la famille Derosan, la gentille infirmière, et tous les autres persos que l'on aime bien aussi.

Merci encore.

IcareOù les histoires vivent. Découvrez maintenant