Chapitre 13 - Partie 2

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Hey !
Voilà la suite du chapitre 13 ;)
Bonne lecture !
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La journée se termina tranquillement chez les Weasley. La soirée se déroula plus paisiblement que la veille, la journée ayant été éprouvante pour tout le monde. Ron voulut quand même prendre sa revanche face à Bill aux échecs version sorciers, et ils eurent quelques spectateurs amusés de la situation.

Hermione, quant à elle, s'était lovée dans un des fauteuils du salon du Terrier, avec son livre d'Etude des Runes. Elle voulait profiter de ce moment d'accalmie pour avancer dans son programme de révisions, et elle n'était pas assez fatiguée encore pour renoncer à ses livres.

Alors qu'il était occupé à regarder la partie d'échecs version sorciers se déroulant entre ses deux frères, Charlie laissa ses yeux vagabonder vers le fauteuil dans lequel était installée la jeune femme qui occupait toutes ses pensées. Elle dût se sentir observée, puisqu'elle leva les yeux vers lui, et ils se sondèrent du regard quelques instants. Pour ne pas éveiller les soupçons les concernant, le dragonnier mit fin à l'échange silencieux en lui faisant un clin d'œil, et tenta de se reconcentrer sur la partie d'échecs de ses frères. Pourtant, il ne pouvait se cacher qu'il attendait avec impatience le moment où le Terrier tout entier serait endormi, pour retrouver la jeune femme.

oOo

Tout le monde était couché depuis une bonne heure, et devait certainement dormir lorsqu'Hermione regarda sa montre. Il était minuit passé. Sa meilleure amie dormait déjà à poings fermés, et la brune commençait presque à paniquer. Elle ne savait pas à quoi s'attendre de la part du dragonnier. Certes, il fallait qu'ils discutent de la situation, qui avait évoluée d'une manière qu'elle n'espérait pas, même si cela ne la gênait pas le moins du monde – elle n'avait pas détesté la sensation des lèvres de Charlie sur les siennes, bien au contraire. Cependant, il y avait certains points qui allaient compliquer inexorablement la situation, et Hermione voulait absolument en faire part au rouquin avant de décider quoi que ce soit.

La jeune femme fixa le petit paquet qu'il lui restait à offrir. Elle soupira, puis s'en saisit – après tout, elle ne l'avait pas acheté pour qu'il reste éternellement dans son emballage – et le cacha sous son haut de pyjama. Puis, elle prit une longue respiration et sortit discrètement de la chambre de Ginny. Elle descendit les escaliers dans le plus grand silence, veillant à ne faire aucun bruit, et lorsqu'elle arriva dans le salon, elle aperçut Charlie, déjà installé sur le sofa.

Le dragonnier leva les yeux vers la sorcière, et celle-ci aperçut un sourire s'afficher sur son visage malgré la pénombre ambiante. Prudemment, la jeune femme s'approcha du fauteuil attenant au canapé. Elle ne voulait pas trop de proximité entre eux avant qu'ils aient pu discuter. Ce fut d'ailleurs Charlie qui brisa le silence légèrement pesant qui s'était installé.

— Tu es venue, lui dit-il doucement.

— Tu avais raison quand tu disais qu'il fallait qu'on parle, alors me voilà, en effet, lui répondit platement Hermione.

La jeune femme n'était pas à l'aise. C'était la première fois qu'elle avait ce sentiment d'oppression dans sa poitrine, et trouvait cette sensation fort désagréable. Elle avait peur quelque part de se faire rejeter, même si elle connaissait très bien les dangers d'une telle relation entre eux alors qu'elle se trouvait encore à Poudlard. « Ce n'est pas ce qui t'arrêtera » lui avait dit Ginny au début des vacances de Noël, quand la rouquine avait soutenu à Hermione qu'avec Harry et Ron, elle avait déjà plus d'une centaine de fois bravé les interdits de l'école. La Préfète-en-Chef fut néanmoins sortie de ses pensées par le dragonnier.

— Oui, c'est nécessaire effectivement, approuva Charlie en se grattant la tête, assez gêné lui aussi. Je ne vais pas y aller par quatre chemins Hermione, je ne t'ai pas embrassée pour des noises. Je suis plutôt du genre solitaire, et je ne m'attache pas facilement aux gens. Mais avec toi... Je ne sais pas, c'est simple, sans chichis, sans effet superficiel.

Finalement, je préfère affronter Vous-Savez-QuiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant