Chapitre 13 - Partie 1

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Bonjour bonjour !
La suite, comme prévu :)
Bonne lecture!
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Il régnait une ambiance très chaleureuse au Terrier en ce jour de Noël. Toute la tribu était à présent attablée, et discutait joyeusement en attendant les délicieux mets préparés par Molly. Ils avaient tous eu la consigne de se mettre sur leur trente-et-un pour une photo de famille, qu'Arthur tenait à prendre avec un appareil photo sorcier et un appareil photo moldu, qu'il avait récupéré à une brocante dans le Londres non-sorcier grâce à Hermione, l'été dernier.

Hermione, justement, se trouvait entre Ginny et George à table, qui ne cessait de faire le pitre. En face d'elle, Harry et Ron discutaient de l'Ecole des Aurors, et le rouquin ne cessait de clamer qu'il était finalement très heureux de ne pas avoir suivi cette voie-là. La Préfète-en-Chef leva les yeux au ciel devant son comportement si puéril, et son regard se porta ensuite un peu plus loin autour de la tablée, sur le dragonnier qui l'avait précédemment embrassée.

La vision de Charlie encore à moitié dénudé dans la salle de bains lui fit monter le rouge aux joues, et elle s'empressa de détourner le regard et de reporter son attention sur les conversations qui se tenaient autour d'elle. Ginny la dévisagea un moment, et si elle avait compris le pourquoi du soudain trouble de sa meilleure amie, elle ne fit toutefois pas de commentaire. Hermione espérait qu'elle n'avait pas compris, sinon elle devrait répondre rapidement de ses actes.

Fort heureusement pour la brune, George finit par l'inclure dans la discussion.

— Est-ce que notre Miss-Préfète-Parfaite a une idée de ce qu'elle souhaiterait faire pour embêter notre cher Peeves ? lui demanda-t-il, un sourire moqueur aux lèvres.

— Absolument pas, lui répondit Hermione. Mais je vous avais posé mes conditions à notre dernière sortie Pré-au-Lard. Les aurais-tu déjà oubliées, George ?

— Bien sûr que non ! s'offusqua le rouquin en mettant une main sur son cœur, feignant d'être vexé. Je ne suis pas le plus sérieux de la boutique pour rien, voyons !

— Eh oh ! protesta aussitôt Ron. Je te rappelle que je suis présent aussi !

— Mais tu n'as pas hérité de la vive intelligence dont je suis doté, cher petit frère, ricana George.

— J'ai pourtant un instinct de survie surdéveloppé, tu as la mémoire courte, cher frère, lui répondit Ron du tac au tac en faisant référence à ses aventures à Poudlard. Et justement, l'instinct de survie, c'est important quand on teste nos inventions...

— Oui, pour éviter de finir comme votre chaudron ? se moqua Ginny.

— Exactement pour cette raison ! rigola George. Mais la vie est faite de risques, petite sœur. Il faut oser !

— Oh mais je le sais ça, ne t'inquiète pas George, avec Harry, on ose beaucoup de choses ! lui répondit-elle avec provocation.

La mine choquée et outrée de George fit rire Hermione et Ginny. Ce n'était pourtant pas le cas de Ron, qui, gêné, se cachait les yeux avec ses mains, ni de Harry, qui ne savait plus où se mettre – le brun n'était pas vraiment du genre à divulguer sa vie intime, et encore moins devant sa belle-famille.

— Tu ne pensais quand même pas qu'on ne faisait que jouer à la bataille explosive avec Harry, si ? se moqua Ginny.

— Pitié, Ginny, stop... implora Harry.

Et comme si Merlin avait entendu les supplications du Survivant, Bill intervint à ce moment-là, les forçant à se concentrer sur autre chose.

— Bon, cher tous, commença l'aîné des enfants Weasley.

Finalement, je préfère affronter Vous-Savez-QuiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant