Chapitre 17 - Partie 2

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Yop !

Nouvelle journée, nouvelle partie de chapitre ! Voilà la deuxième partie du chapitre 17. Bonne lecture :)

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La ronde des Préfets-en-Chef se termina dans le Hall, Theo lui ayant fait grâce de descendre aux cachots. Hermione le remercia, lui signifiant qu'il lui en devait quand même toujours une pour le sauver des griffes de Kassandr Bullstrode, et se dirigea vers le grand escalier du Hall pour remonter vers sa Salle Commune. Elle choisit de ne pas prendre le passage secret que lui avait montré Theodore lors de leur première ronde, ayant besoin de réfléchir un peu avant d'aller se coucher.

Arrivée au troisième étage, la jeune femme entendit du bruit. Elle mit instinctivement la main sur sa baguette, et décida de refaire un tour à cet étage, que son homologue et elle avaient pourtant trouvé désert à leur passage quelques dizaines de minutes plus tôt. Prudemment, elle s'engagea dans le couloir, prenant grand soin de détailler chaque recoin du couloir.

A un tournant, elle sentit une main attraper son bras et la faire se tourner. Ses yeux couleur chocolat entrèrent instantanément en connexion avec ceux bleu océan de Charlie.

— Du calme, ma belle, ce n'est que moi, chuchota le dragonnier.

— N'es-tu pas fou ? le rabroua tout bas la jeune femme. Et si on nous surprenait ? Nous sommes au milieu du couloir !

— Ça, ça peut s'arranger, lui répondit-il amusé.

Il l'entraîna discrètement dans un coin un peu plus reculé du couloir, qu'elle savait proche de ses appartements. Il se pencha vers elle, et lui embrassa chastement la joue, avant de la serrer contre lui et d'humer son odeur.

— Tu n'as pas répondu à mon dernier message, murmura Charlie contre son front.

— Je l'ai lu, je te promets. Mais je n'ai pas eu le temps de te répondre, grimaça-t-elle, penaude.

— Ne t'en fais pas, je me doute que tu ne passes pas tes journées à ne rien faire, surtout toi. Beaucoup de travail ? questionna-t-il.

— Tu n'imagines même pas, c'est un cauchemar, soupira la jeune femme.

— Le Professeur McGonagall nous a demandé de ne pas vous épargner, lui avoua le dragonnier désolé. Et je crois que mon adorable grand frère a pris au pied de la lettre tous les bons conseils de notre Directrice.

— A qui le dis-tu ! Il est sadique, réellement.

Charlie s'esclaffa doucement, et prit le temps d'observer la jeune femme.

— Tu devrais penser à te reposer un peu, la prévint le rouquin. Même là, dans la pénombre, la fatigue se lit sur ton si joli visage.

Hermione rougit devant le compliment du dragonnier.

— Tu sais très bien que je ne dois pas prendre de retard, lui expliqua-t-elle en reprenant contenance.

— Alors, dans ce cas, laisse-moi essayer de te détendre un peu, ricana Charlie.

Il se pencha vers elle, et déposa doucement ses lèvres sur celles de sa petite amie. Celle-ci répondit d'ailleurs avec plaisir à son baiser, et se rendit compte que, finalement, il lui avait manqué pendant ces quelques jours où elle n'avait pas pris le temps de sortir la tête de ses cours. Au bout d'un moment, Charlie demanda l'accès à la bouche de la jeune femme, et leur baiser s'intensifia, au point qu'ils finirent par manquer d'air. Ils se séparèrent, à bout de souffle, et Hermione en profita pour se blottir un peu plus contre le torse du dragonnier, qui resserra son emprise autour d'elle.

Finalement, je préfère affronter Vous-Savez-QuiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant