Chapitre 8 - Partie 2

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Et coucou !
Bon je sais pas vous, mais moi je me les caille... ça pèle un max !
En tout cas, vous voilà la suite.
Bonne lecture !
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Quelques jours plus tard, Hermione se trouvait dans la Grande Salle, assise à la table des Gryffondor, en train de déjeuner, et ne participait pas tellement aux conversations qui se tenaient autour d'elle. Premièrement, ses camarades parlaient Quidditch – elle faisait l'effort de venir à quelques entraînements en plus des matchs, il ne fallait pas non plus abuser, elle n'allait pas faire semblant de s'y intéresser pendant les repas. Deuxièmement, elle s'était amené un livre pour s'occuper, et éviter ainsi à ses yeux – ces traîtres ! – de se mettre en relation avec leurs homologues bleu océan à la table des professeurs.

Depuis que Ginny et elle avaient croisé Charlie en remontant de leur cours de Potions, Hermione ne cessait de ressasser le moment où il avait admis que l'Amortentia sur elle sentait particulièrement bon. Elle était loin d'être idiote ; elle connaissait les effets de cette potion. Elle soupira. Ni son livre sur l'Arithmancie – matière qu'elle adorait – ni la bonne nourriture préparée par les elfes n'arrivaient à faire sortir ce maudit rouquin de son esprit. Il fallait qu'elle arrête de penser à lui, ce n'était pas sain de penser à un professeur de cette manière. « Oui, mais il est sexy, surtout en serviette à la sortie de la douche » fit une petite voix dans sa tête. Hermione ferma les yeux et retint un soupir de frustration. Si même son esprit se mettait à comploter contre elle façon Ginny Weasley, elle n'était pas sortie de l'auberge.

Hermione fut sortie de ses pensées par l'arrivée d'un hibou, et avec lui de la réponse de ses parents à la lettre qu'elle leur avait envoyée suite à son entrevue avec Charlie. Elle se mit à espérer que ses parents avaient prévu quelque chose loin de Londres et qu'elle puisse les y accompagner. C'était lâche et pas tellement Gryffondor, mais elle s'en fichait éperdument. Elle ne voulait pas qu'il se crée d'autres situations gênantes avec le grand frère de Ginny. Lorsque le hibou se posa élégamment devant elle, elle le gratifia d'une caresse avant de délier le petit parchemin fixé à sa patte. Une fois libéré de sa mission, l'oiseau s'envola, laissant Hermione seule devant le parchemin qu'elle hésitait maintenant à ouvrir. La jeune femme soupira, et finit par ouvrir la lettre.

Ma chérie,

Nous sommes désolés de te l'apprendre si tard, mais nous ne pourrons pas être présents à Londres à Noël, même si l'invitation de Molly et Arthur Weasley nous touche profondément.

Nous avons une grande nouvelle ! Nous retournons quelques semaines en Australie. Ne t'en fais pas, ce n'est que temporaire. Mais figure-toi que Mister Johnson, un grand chirurgien-dentiste australien, nous propose un partenariat. Nous nous rendons donc là-bas pour avoir plus de détails, et nous espérons que cela pourra enrichir nos connaissances et notre panel d'activités !

Nous te souhaitons bon courage pour la suite de tes cours, et nous t'enverrons des nouvelles prochainement. Notre départ est fixé au vingt-quatre novembre, et nous ne savons pas encore exactement quand nous rentrerons.

Nous espérons que tu vas bien et que tout se passe bien pour toi. L'année doit être plus tranquille depuis que vous avez gagné la guerre sorcière.

Nous t'embrassons et t'aimons,

Maman et Papa

Hermione se décomposa. Elle aurait vraiment voulu passer Noël avec ses parents, surtout après l'année écoulée. Elle leur avait effacé les souvenirs qu'ils avaient d'elle, elle avait été loin de chez elle, de son confort familial et scolaire. Ils lui avaient terriblement manqué, et elle aurait vraiment souhaité passer du temps avec sa famille. Oh, bien sûr, les Weasley étaient sa deuxième famille, mais cela ne faisait pas pareil.

Finalement, je préfère affronter Vous-Savez-QuiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant