Chapitre 4 - Partie 1

717 51 25
                                    

Coucou !
Pas de réaction suite à la deuxième partie du chapitre 3... je m'inquièterais presque !
J'ai été obligée de couper mon chapitre 4 à un moment crucial, la suite ne tardera pas.
Bonne lecture !
_______________________________________________________________
La Bibliothèque avait toujours été un refuge pour Hermione depuis sa première année à Poudlard. Elle s'y trouvait d'ailleurs en compagnie de Luna, pour plancher sur un devoir assez pointu de potions. Le Professeur Slughorn leur avait demandé de faire un parchemin d'au moins dix pages sur le Felix Felicis, sa composition, les détails importants de sa préparation – plutôt difficile –, et ses effets. Il souhaitait leur faire revoir en ce mois de septembre les bases du programme de sixième année, estimant que c'était nécessaire après les derniers événements.

Hermione avait trouvé l'idée de leur Professeur de Potions plutôt bonne, car même si elle avait révisé ses cours de sixième année entre deux moments de reconstruction du château, elle s'estimait en retard. Elle avait toujours en tête les ASPICS de la fin d'année, et voulait prendre de l'avance sur le programme de septième année.

Et puis, cela lui permettait d'échapper quelques instants aux effroyables inventions des Weasley. Les élèves s'étaient visiblement déchaînés lors de leurs achats de rentrée dans la boutique de ses amis. Elle l'avait pressenti dans le train, et elle ne s'était pas trompée. Elle en était même venue à se demander si George et Ron ne les avaient pas missionnés pour lui mener la vie dure, sachant pertinemment qu'elle était Préfète-en-Chef. Elle imaginait bien George dire que vu qu'il n'était plus à Poudlard, il lui fallait des remplaçants, d'autant plus qu'il n'y avait plus la menace du Lord Noir sur leurs têtes.

Ainsi, lors de sa dernière ronde en compagnie de Théodore Nott, les deux Préfets-en-Chef avaient surpris deux élèves de troisième année de Poufsouffle en train d'installer un marécage portable au milieu du couloir du cinquième étage. Vingt points chacun leur avaient été retirés, d'autant plus que le marécage avait commencé à s'étendre à la salle de bain des Préfets. Hermione et son homologue de Serpentard avaient dû batailler ferme pour le faire disparaître complètement, sous l'écho lointain du rire de Peeves, qui était apparemment dans le coup...

Hermione soupira, et secoua légèrement la tête pour chasser ses pensées. Le soir-même, elle repartait faire sa ronde, et ce n'était pas en laissant son esprit se dissiper qu'elle allait réussir à terminer son parchemin.

oOo

Vingt-et-une heure. La Préfète-en-Chef était fin prête à partir faire sa ronde. Vêtue de sa robe de sorcier aux couleurs de sa maison, elle se leva du fauteuil qu'elle avait pris l'habitude d'occuper dans la salle commune depuis sa première année. Elle salua Ginny et se dirigea vers l'envers du tableau de la Grosse Dame. Un sourire naquît sur ses lèvres alors qu'elle dévalait les marches en direction du Hall du château. Sa routine reprenait, entre les cours, ses responsabilités de Préfète-en-Chef et ses amis, et ce n'était pas pour lui déplaire.

— Hermione, la salua son homologue arrivé avant elle au point de rencontre.

— Théodore. Nous devrions changer nos habitudes de ronde, je ne voudrais pas qu'on se fasse délibérément avoir parce que nous faisons le même chemin à chaque fois.

— Tu n'as pas tort, répondit le Serpentard. Commençons par le cinquième étage, il y a un passage secret par ici.

Hermione leva un sourcil. Elle n'avait jamais entendu parler d'un passage secret menant au cinquième étage. En y réfléchissant, elle ne connaissait que ceux indiqués sur la carte du Maraudeur. Théodore venait d'attiser sa curiosité : comment avait-il pu avoir connaissance d'un tel passage secret ?

Remarquant le soudain intérêt visuel que lui portait la jeune femme, celui-ci eut un léger sourire. Il savait très bien qu'une fois arrivés au cinquième étage, quand elle aurait bien observé le passage secret emprunté, il croulerait sous une avalanche de questions. Il se dirigea d'un pas décidé vers l'un des rares tableaux du Hall de Poudlard, représentant un homme rondouillard affalé sur un sofa en pleine lecture. Théodore frappa trois coups sur le tableau, pour signifier leur présence. L'homme leva un œil de son livre, les jaugea avec condescendance, puis se leva et consentit à ouvrir le passage non sans rouspéter. Visiblement, il n'avait pas l'air habitué à être dérangé.

Finalement, je préfère affronter Vous-Savez-QuiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant