Le lendemain, Hermione s'était levée aux aurores. Même si elle savait que les ASPIC commençaient dans dix jours, elle était consciente que sa journée n'allait absolument pas être dédiée aux révisions – à son plus grand désespoir, mais elle n'avait pas le choix. Le dernier samedi du mois de mai était en effet consacré à une unique chose à Poudlard, un événement sacré, qui allait complètement bouleverser la vie au château : le dernier match de Quidditch de l'année. Et ce jour-là, il ne s'agissait pas de n'importe quel match : Gryffondor allait affronter Serpentard, et le vainqueur remporterait la coupe.
La Préfète-en-Chef savait donc pertinemment que réviser n'était pas dans ses options du jour, et encore moins lézarder au lit un peu plus longtemps pour reprendre des forces. De toute manière, elle n'aurait pas pu.
Effectivement, dès lors que Ginny Weasley avait ouvert les yeux en ce samedi matin, tout le dortoir des filles de septième année en avait profité. La Capitaine de l'équipe de Quidditch était une véritable boule de nerfs, une pile électrique qui ne tenait pas en place tant elle était stressée et angoissée quant à l'issue du match. Hermione se félicitait d'ailleurs de s'être réveillée quelques minutes avant elle, ainsi elle avait pu avoir accès tranquillement à la salle de bain sans se faire hurler dessus, puisque d'après sa rouquine de meilleure amie, rien n'allait comme il fallait ce matin-là.
— Mais où sont encore passées ces satanées chaussettes ? s'écria Ginny.
Hermione leva les yeux au ciel. S'il y avait bien une chose que la cadette des Weasley perdait tout le temps, c'était ses chaussettes, et cela la mettait particulièrement en colère – et, ajouté au stress du dernier match de Quidditch de l'année, tout ça ne faisait pas vraiment bon ménage. Afin d'éviter une explosion monstrueuse dans leur dortoir, la brune saisit sa baguette.
— Accio chaussettes de Quidditch ! lança Hermione.
Merlin devait être avec elle – et elle le remercia silencieusement – car les vêtements de Ginny fusèrent de sous son armoire pour se poser dans les mains de la brune.
— Hermione, tu es ma sauveuse, souffla sa meilleure amie en se précipitant vers elle pour récupérer les précieuses chaussettes. Je ne sais pas ce que je ferais, sans toi. Mais qu'est-ce que je fais là, dans cette situation merdique à souhait ! ajouta-t-elle en pestant.
La Préfète-en-Chef ouvrit la bouche pour lui répondre, mais Ginny fut plus rapide.
— Qu'est-ce qui m'a pris d'accepter d'être Capitaine cette année, hein ? De prendre la suite de Harry qui plus est ? Ah, ce Saint Potter, il s'en serait sorti à merveille ! Toujours excellent quand il s'agit de Quidditch ; le vif d'or, il l'attrapait sans effort, et l'équipe avait une confiance aveugle en lui ! Saint Potter de mes deux, je ne lui arrive même pas à la cheville.
Hermione se passa la main sur les yeux, dépassée. Alors qu'elle allait essayer de remonter le moral de sa meilleure amie – qui venait de laisser le stress parler pour elle – Melissandre, une de leurs camarades de chambre, intervint dans la conversation.
— Ah, tu n'es plus avec Harry ? Ce qui veut dire qu'il est libre ? demanda-t-elle, intéressée.
La brune écarquilla les yeux et sa bouche manqua de tomber par terre sous l'effet du choc. Sa camarade ne venait pas de dire cela, elle venait d'halluciner, cela ne pouvait être possible. Que Merlin, Morgane, et tous leurs semblables lui viennent en aide... Hermione secoua la tête pour reprendre ses esprits, à temps pour attraper Ginny qui s'apprêtait à se jeter sur Melissandre.
—Qu'est-ce que tu dis, toi, là ? hurla la rouquine. Tu veux me piquer mon mec ? Attends que je te lance un chauve-furie, tu vas voir si tu vas encore pouvoir poser tes sales yeux sur lui ! Espèce de...
VOUS LISEZ
Finalement, je préfère affronter Vous-Savez-Qui
RomanceAprès la guerre, Hermione a décidé de revenir à Poudlard effectuer sa septième année et passer ses ASPIC. Elle rêve d'être la meilleure élève de tout Poudlard en obtenant un Optimal dans chaque matière, et cette première année sans la menace du mage...