Chapitre 22 - Partie 2

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Hey !
Voilà la suite.
Bonne lecture 😁
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Le lendemain matin, alors qu'Hermione émergeait tout juste, Ginny l'attendait déjà de pied ferme avec un sourire indéchiffrable sur le visage. La brune remit instantanément sa tête dans l'oreiller, espérant ainsi échapper aux lubies de sa meilleure amie... Seulement, elle savait que c'était peine perdue, et finit par se lever, pour ne pas être en retard.

La rouquine attendit patiemment que la Préfète-en-Chef se soit douchée, avant de s'incruster dans la salle de bain, une fois que cette dernière lui en eut donné l'autorisation.

— Un peu de maquillage ma petite Herm', histoire de te rendre encore plus lumineuse lorsque tu rentreras dans la Grande Salle, chuchota Ginny, plutôt fière d'elle.

— Gin', je ne suis pas une star, la rabroua la brune.

— Très léger, ne t'en fais pas ! Et il va aussi falloir essayer de dompter un minimum cette tignasse, fit remarquer la cadette des Weasley.

— Je ne veux pas en faire trop, râla Hermione.

Puis, elle se souvint des paroles de Theodore. « Arrange ta tête. Tu sors avec un Nott à présent, il faut avoir un minimum de classe. Tu es plutôt jolie habituellement, mais là, il y a du laisser-aller, ça ne va plus du tout ». Hermione soupira, et se résigna à laisser sa meilleure amie opérer. Le jeune homme n'avait pas eu tort en lui disant qu'elle se laissait aller depuis le début de la semaine. Elle avait abandonné l'idée d'essayer d'être présentable, prétextant en son for intérieur que, puisqu'elle n'avait plus personne à qui plaire, cela n'en valait pas tellement la peine.

— Il n'y a pas de mal à prendre soin de soi, Herm'. Et puis, il faut aussi que mon frère se rende compte de ce qu'il laisse derrière lui, lui rétorqua la rouquine comme si elle avait lu dans ses pensées.

Touché. Ginny venait de marquer des points, et son sourire satisfait montrait qu'elle en était pleinement consciente. La bougresse !

oOo

Hermione attendit Theodore dans le Hall avant de faire son entrée dans la Grande Salle. Elle commençait à sentir monter en elle une pointe d'angoisse, qui ne s'estompa pas malgré l'arrivée de son faux petit ami. Celui-ci dût s'apercevoir de son malaise, puisqu'il prit les devants et lui enlaça les épaules en arrivant.

— Bien dormi ? la questionna-t-il.

— Oui, plutôt, et toi ?

— Aussi. Allons petit-déjeuner, on se retrouve à la sortie.

Alors qu'ils se dirigeaient vers l'entrée de la Grande Salle, Theodore prit grand soin de poser délicatement ses lèvres sur celles d'Hermione, une fois qu'il fut certain d'être vu par bon nombre des habitants du château.

Des murmures firent écho à leur petite démonstration de tendresse, et, au sourire triomphant que le Serpentard affichait, Hermione comprit que c'était ce qu'il escomptait. Elle ne put s'empêcher de lever discrètement les yeux au ciel, et ils se rendirent chacun de leur côté à leurs tables respectives.

Chez les Serpentard, Theo se vit congratulé par quelques-uns de ses camarades, pour avoir tiré le « gros lot », comme ils aimaient dire.

— L'héroïne de guerre, carrément. T'as fait fort Nott, respect, le félicita un de ses amis.

Mais tout le monde n'était pas de cet avis. Theodore avait bien noté le regard peiné, dégoûté, frustré et en colère de celle qu'il surnommait le Strangulot. Intérieurement, il était plutôt fier son entrée matinale dans la Grande Salle, et il espérait vivement que Kassandr allait définitivement lui lâcher la grappe. Si ce n'était pas le cas, il ne donnait pas cher de sa peau une fois qu'il reviendrait sur le marché des sorciers célibataires...

Finalement, je préfère affronter Vous-Savez-QuiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant