Le réveil du dimanche matin fut le plus doux qu'Hermione ait connu jusqu'ici, et ce pour plusieurs raisons. Elle était en vacances, ce qui signifiait qu'elle n'avait rien à réviser, et donc moins de stress à gérer. Elle se trouvait au Terrier, avec ses meilleurs amis et sa deuxième famille, qu'elle adorait pardessus tout. Et, surtout, elle avait passé une très bonne nuit, bien entourée par les bras chauds et puissants de son amant, qu'elle observait dormir depuis quelques minutes.
C'était le soleil, dont les rayons avaient percé entre les rideaux, qui avait réveillé la sorcière. Après avoir dûment fêté leurs retrouvailles la veille, les deux jeunes gens s'étaient endormis dans les bras l'un de l'autre, et la jeune femme avait passé la nuit confortablement installée contre le dragonnier.
Charlie dormait d'ailleurs toujours profondément ; sa respiration lente et calme en témoignait. Hermione profita de ces quelques moments de tranquillité pour observer l'homme qu'elle aimait, et elle le trouva encore plus attendrissant. Ses légères boucles rousses retombaient délicatement sur son front. Son visage était paisible, et un léger sourire se dessinait sur ses lèvres, qu'elle adorait embrasser. Visiblement, le dragonnier se sentait bien, ce qui mit la jeune femme de bonne humeur.
Doucement, de sa main libre, elle se mit à caresser le dos de son amant, profitant du calme encore présent et de la sérénité que lui offraient les bras de Charlie. Au fur et à mesure que sa main se promenait sur la peau du dragonnier, Hermione sentit une chair de poule se former, signe qu'il n'était pas insensible aux caresses de la jeune femme et, au bout d'un moment, il émergea de son sommeil.
— Bonjour, murmura Charlie contre le front d'Hermione, avant d'y déposer un baiser.
— Bonjour, petite marmotte, sourit la sorcière contre son torse.
— Je veux des réveils comme celui-ci tous les matins, souffla le jeune homme en la serrant plus fort encore contre lui.
— J'avoue que je ne serais pas contre non plus.
La Gryffondor embrassa doucement le dragonnier, avant de se blottir à nouveau contre lui, tout en continuant de lui caresser le dos. Charlie poussa alors un soupir de contentement, qui fit sourire Hermione.
— Je n'ai pas envie de sortir du lit ce matin, ronchonna-t-il en nichant sa tête dans le cou de la jeune femme.
Avec tendresse, il se mit à déposer une nuée de baisers sur la peau d'Hermione, qui la firent frissonner. Elle sentit le dragonnier sourire tout contre elle, mais il ne s'arrêta pas pour autant. Ses mains commencèrent à passer sous le tee-shirt de sa bien-aimée, caressant sa peau avec envie.
— Par contre, ajouta Charlie, j'ai bien envie d'autre chose.
— Tu n'as pas été rassasié hier ? demanda Hermione avec malice.
— Impossible de se rassasier de toi, lui répondit-il en souriant avant de fondre sur ses lèvres, étouffant le rire de la Gryffondor.
oOo
Charlie avait regagné sa chambre environ une heure plus tard, laissant à Hermione le temps de passer à la salle de bain pour se préparer. Alors qu'elle revenait pour se sécher les cheveux dans la chambre, elle y trouva Ginny, qui farfouillait désespérément dans son armoire à la recherche de quoi se vêtir.
— Bonjour, Ginny, la salua Hermione.
— Salut ! lui répondit la rouquine, la tête encore dans le meuble. Mais où est cette fichue robe à pois ? Ah ! Tiens ! La voilà enfin.
La rouquine extirpa d'un tas de vêtements, ladite robe, et la passa rapidement.
— Voilà qui fera l'affaire, fit la cadette des Weasley en se regardant fièrement dans le miroir. Bien dormi ? demanda-t-elle à sa meilleure amie.
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Finalement, je préfère affronter Vous-Savez-Qui
RomanceAprès la guerre, Hermione a décidé de revenir à Poudlard effectuer sa septième année et passer ses ASPIC. Elle rêve d'être la meilleure élève de tout Poudlard en obtenant un Optimal dans chaque matière, et cette première année sans la menace du mage...