Finalement, je préfère affronter Vous-Savez-Qui

Chapitre 10 - Partie 1

Hello !
Comment s'est passé votre week-end ?
Je suis allée voir - enfin! - les Animaux Fantastiques 2. Alors, perso, j'ai beaucoup aimé. Certes, il y a deux trois choses incohérentes comparées au canon, mais... ça reste vraiment bien. Et vous, vous l'avez vu ?
En tout cas, voilà la première partie du chapitre 10 :)
Bonne lecture !
________________________________________________________________
Hermione soupira quand elle posa enfin sa valise dans la chambre qu'elle allait occuper avec Ginny au Terrier. Le voyage de retour dans le train avait été long, les élèves étaient tous surexcités de rentrer chez eux pour Noël. La Préfète-en-Chef avait dû jouer des coudes dans les allées des wagons pour forcer ses camarades à s'installer, et permettre ainsi au chariot de friandises de pouvoir circuler. Elle avait tout de même réussi à y arriver au bout de vingt bonnes minutes d'acharnement, aidée par les Préfets et son homologue Préfet-en-Chef.

Theodore et elle avaient ensuite réuni rapidement l'ensemble des Préfets pour les prévenir qu'à la rentrée, ils se rassembleraient pour faire le point sur les fonctions préfectorales et décider d'éventuelles améliorations pour que la deuxième partie de l'année scolaire se déroule dans de bonnes conditions. A la fin de leur petite réunion improvisée, la jeune femme et Ginny avaient rejoint leurs amis de septième année pour profiter d'un minimum de tranquillité avant leur arrivée au Terrier.

Et Hermione ne s'était pas trompée : en arrivant au Terrier, il y régnait déjà une véritable effervescence. La brune avait eu du mal à se frayer un chemin jusqu'aux escaliers pour monter sa valise et installer ses affaires pour les vacances. Elle ne s'était pas éternisée dans le salon du Terrier, le volume sonore des conversations et piaillements des habitants étant beaucoup trop élevé.

Elle sursauta lorsqu'elle entendit la porte de la chambre de Ginny s'ouvrir à la volée, et sa propriétaire s'y engouffrer la mine atterrée, comme si le diable lui-même la poursuivait.

— Je n'en peux déjà plus, c'est infernal, se lamenta la rouquine, essoufflée.

— A qui le dis-tu, j'ai préféré me dépêcher de monter pour échapper à ce remue-ménage ! lui répondit Hermione avec un sourire.

— Maman va être invivable. Elle ressemble déjà à un Lutin de Cornouailles qui effraierait Voldemort lui-même.

Son amie n'eut pas le temps de répondre que la voix aiguë de Molly Weasley retentissait déjà dans la cage d'escaliers, sommant les deux jeunes filles de redescendre rapidement pour aider aux préparatifs. Ginny leva les yeux au ciel et se frappa le front avec la paume de sa main, ce qui déclencha le fou rire d'Hermione. La situation n'avait rien d'anormal au Terrier, si ce n'était qu'il était plus qu'évident que la matriarche tentait d'occuper le plus possible ses hôtes pour ne pas avoir à penser à Fred.

Ginny et Hermione finirent par se décider à rejoindre le salon, sachant pertinemment que le trajet en train n'avait été qu'une petite préparation psychologique et physique au dur labeur qui les attendait.

oOo

Molly Weasley pouvait être un vrai dragon. C'était un fait connu des membres de la famille Weasley, mais également de leurs proches. Néanmoins, elle se retrouvait à faire pâle figure face à sa fille lorsque celle-ci se mettait en rogne, et en particulier lorsque cela arrivait après une blague foireuse de George et Ronald.

Alors que Ginevra se trouvait occupée avec Hermione et Fleur à nettoyer le salon, elles entendirent un bruit sourd en provenance des étages. Interloquées, elles se regardèrent suspicieuses. Hermione jeta un œil dans le jardin, où se trouvaient toujours Harry, Charlie et Bill, occupés à se débarrasser des gnomes et à jouer dans la neige avec les enfants. Elle savait Percy avec Arthur dans la grange en train de faire du tri et de chercher les décorations de Noël moldues qu'ils avaient réussi à dégoter grâce à Hermione dans le Londres moldu voilà déjà deux hivers. Molly était sans surprise dans la cuisine, occupée avec les préparatifs des prochains repas. Ainsi, selon les calculs d'Hermione, il ne restait donc que Ronald et George, sans véritable occupation.