Chapitre 30 - Partie 2

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Coucou !
Vous voilà la suite, avec un peu de retard certes (comment ça je suis tête en l'air ?)
Bonne lecture :)

oOo

En fin de matinée, Hermione avait réussi à se concentrer assez pour continuer ses révisions une petite heure avant d'aller déjeuner avec les autres dragonniers. Lorsque Charlie et elle avaient fait leur entrée dans la maison principale, les collègues du jeune homme s'étaient précipités vers lui pour prendre de ses nouvelles. Hermione les avait bien entendu tenus informés après leur dîner de la veille de l'état stable du dragonnier, et ils avaient tous attendus sagement que Charlie soit remis sur pied avant de l'ensevelir de questions en tout genre. Ils le connaissaient bien, et savaient qu'il ne resterait pas longtemps alité, et qu'ils pourraient ainsi le voir rapidement.

— Comment va mon sauveur ? le salua Hermann en enlaçant amicalement son ami.

— Bien mieux qu'hier à la même heure, ricana Charlie en risquant un œil amusé vers Hermione qui préféra l'ignorer.

— Tu n'imagines même pas l'état d'impatience dans lequel ils se trouvaient tous avant ton arrivée, rigola Géraldine. Antonin s'est même mis aux fourneaux pour contribuer à ta remise en forme, et il t'a préparé sa spécialité.

Le rouquin écarquilla les yeux et se décomposa. Il connaissait l'absence de talent culinaire de son collègue, et craignait le pire, même s'il ne doutait pas de la bonne volonté d'Antonin.

— Ah, eh bien... commença-t-il, cherchant à mettre les formes pour ne pas vexer son ami.

— Non, c'est une blague, s'esclaffa Sarah. Il était hors de question que tu meurs d'une intoxication alimentaire après avoir survécu à un Magyar, nous lui avons formellement interdit de mettre un pied dans la cuisine.

Tout le groupe se mit à rire à la remarque de la jeune soigneuse. Hermione sourit devant tant de camaraderie, elle était touchée de les voir si proches les uns des autres. Elle comprenait pourquoi Charlie considérait ses collègues comme une deuxième famille.

— Merci de t'être occupée de notre blessé, fit soudain Géraldine à Hermione. Têtu et borné comme il est, il n'aurait jamais voulu se rendre à Sainte Ottre. S'il va mieux, c'est grâce à toi.

— C'est normal, répondit Hermione avec un timide sourire. Il aurait sans aucun doute fait pareil pour n'importe lequel d'entre vous, et j'avais emmené ce qu'il fallait.

— Elle gérait comme une pro hier quand je lui ai amené le paquet, acquiesça Antonin.

— Eh oh, je suis là, signala Charlie en rigolant. C'est bien beau tout ça, mais j'ai faim !

Hermione leva les yeux au ciel devant la réaction typiquement « Weasley » de son amant secret , et suivit le groupe de dragonniers vers la table. Mine de rien, la matinée avait été riche en émotions et elle commençait, elle aussi, à avoir faim.

oOo

L'après-midi, Hermione avait dû se résoudre à accompagner Charlie aux abords de l'enclos de Norberta. Le dragonnier avait insisté lourdement pour aller s'enquérir de l'état de sa dragonne, et la Gryffondor avait eu beau essayer de l'en dissuader, il n'en avait pas démordu, réussissant à la faire flancher lorsqu'il lui avait demandé de l'y accompagner.

— Reste-là Hermione, je vais voir où elle se trouve, lui fit Charlie en entrant dans l'enclos.

— Mais oui, bien sûr, ricana-t-elle en réponse. Je viens, et ne t'avise même pas de me contredire.

Elle lui lança un regard menaçant, qui fit sourire le dragonnier. La jeune femme vérifia une dernière fois que sa baguette était facile d'accès, afin de les protéger si le danger se faisait sentir. Norberta était une dragonne calme et attachée à Charlie – c'était un autre argument qui avait fait pencher la balance en faveur du rouquin – mais elle n'en demeurait pas moins un des animaux magiques les plus dangereux sur Terre.

Finalement, je préfère affronter Vous-Savez-QuiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant