Chapitre 32

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Coucou !
J'ai décidé de ne plus couper mes chapitres en deux jusqu'à la fin, parce que ce serait vous couper au mauvais moment d'une part, et d'autre part parce que la fiction se termine bientôt (40 chapitres au total !) et que je ne veux plus de retard dans les publications :)
Bonne lecture !

oOo

— Ses menaces ? De quoi parles-tu ? tonna Bill qui attendait le fin mot de l'histoire.

Charlie releva la tête vers son frère, le visage fermé. Bien sûr, il était conscient depuis le début des conséquences de sa relation naissante avec Hermione. Ils avaient tous les deux évalué les risques que cela comportait s'ils étaient pris la main dans le sac. Pourtant, les deux jeunes gens s'étaient malgré tout mis ensemble, s'entendant tout de même d'attendre l'été pour s'afficher officiellement.

Le dragonnier était peiné de voir son frère réagir de cette façon. Il comprenait, d'un côté, puisque Bill avait toujours été droit et honnête, et qu'il n'approuverait pas cette relation, qui transgressait bon nombre des règles de l'école. Mais d'un autre côté, il avait espéré que son frère voie plus loin que le bout de son nez et au-delà des règles, et le soutienne. Charlie songea alors que donner des explications plus poussées à l'aîné de sa fratrie pourrait lui donner un coup de pouce.

— Elina cherche à ce que je revienne avec elle, par tous les moyens, répondit finalement le plus jeune.

Le silence accompagna la fin de la phrase de Charlie. Bill le fixait désormais avec une étrange lueur, mêlant cette fois-ci la colère à l'inquiétude. L'aîné des Weasley connaissait par cœur l'histoire entre son frère et son ancienne collègue, et savait l'ampleur des dégâts qu'elle avait causés sur l'état émotionnel de Charlie.

— Elle était venue me voir à Poudlard pour cela, reprit ce dernier. Je lui ai fait comprendre que je ne comptais pas revenir avec elle, mais elle n'a visiblement pas compris, et est revenue me voir en Roumanie pendant les vacances. La veille, j'avais été blessé par un Magyar, Hermione m'avait soigné – et bien réprimandé, arrête de me regarder comme cela, Bill – et c'est pour cela qu'elle venait me voir, entre autres choses.

— Cette peste n'en a-t-elle pas fini de te pourrir la vie ? grogna son frère.

— Comme tu as pu le lire, non, fit Charlie d'un ton sarcastique.

— Tu as quand même une chance infinie que McGonagall soit en déplacement et que je sois celui qui la supplée dans ses tâches, lui fit remarquer Bill. Tu imagines si Flitwick ou Slughorn étaient tombés dessus ?

— J'en suis conscient, Bill, ne t'en fais pas, soupira Charlie. Nous n'avons pas fait ça inconsciemment contrairement à ce que tu as l'air d'imaginer, et je pensais que tu me connaissais un minimum pour deviner que nous ne nous voyons pas à l'école. Avec Hermione, c'est... différent de tout ce que j'ai connu, avoua le dragonnier en se passant une main dans les cheveux. Ce n'est pas n'importe qui.

— Je suis au courant, elle a sauvé notre petit frère au moins un million de fois, lui répondit l'aîné. Je te pensais simplement plus malin, tu aurais dû attendre la fin de l'année pour lui faire des avances.

« Et la laisser avec Nott ? Certainement pas », pensa Charlie, mais il se garda bien d'en faire part à son frère. Ce dernier eut pourtant l'air de lire dans son esprit.

— Ne fréquente-t-elle pas Theodore Nott, l'autre Préfet-en-Chef, d'ailleurs ? demanda Bill.

— Fréquentait serait plus exact, répondit Charlie en tentant de sauver le peu de crédibilité qui lui restait.

Finalement, je préfère affronter Vous-Savez-QuiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant