Je me réveillai, toujours sur lui, le nez contre son cou comme si son odeur était ancrée en moi. Je n'osai pas bouger de peur de le réveiller, mais je l'entendis tapoter sur son portable. Je redressai la tête, et essayai de me décaler.
- Désolée, tu aurais du me pousser.
- Reste là, s'il te plait, me retint-il.
Je reposai ma tête contre son torse et il m'entoura fermement pour me garder au plus près de lui.
- Tu as bien dormi? Me demande Owen.
- Oui, et toi?
- Très bien
- Tu parles...
- Ok, j'ai très bien dormi qu'à partir du moment où tu as demandé à être dans mes bras. Avant, c'était moyen.
Je ris doucement et soupirai.
- Il est quelle heure?
- Bientôt midi.
- Je vais aller voir mes parents...
- Bien sûr, dit-il en me caressant les cheveux.
- Tu voudrais m'accompagner? Ne te sens surtout pas obligé d'accepter, je sais que ce n'est pas...
- Evidemment que je viens si tu as envie que je sois là, me coupe-t-il.
- Merci.
Je me redressai et me décalai sur mon côté du lit.
- Je suis désolée pour ce qui s'est passé hier.
- Pas autant que moi chou.
- Est-ce qu'on peut ne plus en parler?
- On peut, mais honnêtement, j'ai peur de faire le moindre mouvement envers toi.
- Et j'ai peur à chaque fois que tu bouges...
Il pinça la bouche avant de reprendre.
- C'est dur à entendre.
Je pris une grande inspiration avant d'attraper sa main pour la poser sur ma cuisse. Je vis son regard me questionner.
- Je ne veux pas qu'on couche ensemble maintenant.
- A vrai dire, je préfère qu'on attende encore un peu aussi.
- Touche moi, juste. J'ai besoin de reprendre confiance en toi et en sachant que ça n'ira pas plus loin... c'est peut-être la meilleure solution.
Il bougea sa main pour descendre sur mon mollet et rien que le mouvement me fit sursauter. Je m'en voulais terriblement d'avoir une réaction disproportionnée, je ne vois pas pourquoi j'ai perdu toute confiance en lui rien qu'en quelques minutes.
- Je ne peux pas, à peine je bouge tu sursautes!
- Je vais m'habituer.
Il posa son front sur mon épaule et je fermai les yeux alors qu'il remontait progressivement sa main sur ma jambe. Il passa sur mon bassin, mon ventre et dériva pour aller grimper mon bras. Ses lèvres suivirent les traces laissées par ses caresses et il gagna rapidement mon cou pour atterrir encore plus vite contre mes lèvres. Je retrouvai ces papillons dans le ventre en sentant sa langue se frayer un passage. Rassurée de ressentir à nouveau ces bouffées d'amour, j'entourai son cou de mes bras et l'attirai au plus près de moi.
