Chapitre 49

271 19 1
                                    


Alors que le second round commençait dans la chambre, je vis la lumière de son portable, posé sur la table de nuit, éclairer la pièce. Je jetai un coup d'œil pendant qu'il embrassait mon cou. Sa main glissa sur ma peau, encore humide.

- Cristina?

- On s'en fout.

Il remonta pour capturer ma bouche avidement et me tira un soupir. Son portable sonna.

- C'est normal d'être encore plus excitée en voyant qu'elle t'appelle, et que tu restes avec moi?

Il haussa les sourcils, un sourire coquin sur le visage, puis il plongea dans mon décolleté pour poursuivre. Je passai mes doigts dans ses cheveux, avant de descendre ma main le long de son dos. Ses lèvres descendirent sur mon ventre et je frémis en attendant la suite. A l'inverse de tout à l'heure, il fit durer le plaisir au maximum, tenant la promesse qu'il m'avait faite à notre arrivée.

Nos souffles saccadés troublaient le silence, et il tendit le bras pour attraper son portable en se remettant sur son côté du lit. Ma jalousie prit le dessus.

- Je croyais qu'on s'en foutait?

- Je regarde seulement si c'est quelque chose d'urgent...

- Bien sûr.

- Chou... je suis avec toi là, non?

- Ouais.

Il reposa son téléphone tandis que je me mettais sur le côté, lui tournant le dos. Il vint aussitôt se coller à moi et embrassa mon épaule.

- Arrête...

- Ce n'est pas normal de t'envoyer des messages ou t'appeler à minuit.

- Elle voulait savoir si elle n'avait pas laissé son sèche-cheveux à l'appart parce qu'elle ne le trouve pas! Il n'y a pas mort d'hommes.

- Tu me prends pour une conne? A minuit c'était juste pour savoir si tu avais son sèche-cheveux? Ca ne pouvait pas attendre demain? Ca méritait deux appels?

- Ecoute, soupira-t-il, ce n'est pas évident pour elle non plus... Elle n'est pas au courant pour nous deux, mais elle a toujours su qu'un jour ou l'autre on se remettrait ensemble. Je pense qu'elle voulait vérifier.

- Trouve lui des excuses oui.

- Amelia!

Il me pinça la hanche et je frappai sa main.

- On est ensemble maintenant. Laisse la où elle est...

- Moi je l'ai laissée! Toi pas.

- Mais si...

- Non, tu t'es empressé de regarder ce qu'elle t'avait envoyé

- Empressé? Tu ne penses pas que tu exagères?!

- Non.

- J'aimerais connaître le fond du problème là, qu'est-ce que tu me reproches au juste?!

- Je te l'ai dit.

- Je te connais Amelia! Tu ne me taperais pas une crise juste parce que j'ai regardé mes SMS, alors craches le morceau!

Je secouai la tête, retenant ma colère.

- Je ne vais pas te lâcher!

Il appuya sur ma hanche pour me faire tomber sur le dos et il agrippa mon menton pour me forcer à le fixer.

First LoveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant