Je me réveillai le samedi, blottie contre Owen, la tête sur son torse et son bras entourant ma nuque. Il avait son ordinateur, posé près de sa cuisse et semblait totalement pris dans son travail avec ses écouteurs dans les oreilles. Je grimpai mes doigts sur sa clavicule ce qui lui fit baisser les yeux.
- Salut mon ange.
Il embrassa mon front et je soupirai de bien-être en fermant les yeux.
- J'aime beaucoup ce genre de réveil.
Il me sourit tendrement et je jetai un œil à son ordinateur.
- Tu bosses depuis quand?
- Une heure environ, mais c'est un peu compliqué d'écrire un texte sans le tester, ajouta-t-il en riant.
- Pourquoi tu n'es pas allé dans le salon?
- Je n'avais pas envie de te laisser.
Je me serrai un peu plus contre lui. Il claqua son ordinateur et se rallongea sous la couverture en m'entourant fermement.
- C'est notre premier week-end tous les deux, tu veux faire quoi?
- Déjà, j'aimerais bien un bisou, dis-je en souriant.
Il n'hésita pas et captura mes lèvres aussitôt. Sa main glissa dans mes cheveux en déclenchant mes frissons.
- Je veux me réveiller comme ça tout le temps, tout le temps, tout le temps... le coupai-je en secouant la tête.
- La semaine ça me parait compliqué chérie, et le week-end... je ferai de mon mieux.
- J'aime tellement tes bras, me sentir complètement envahie par toi en fait.
- Vous me paraissez totalement accro mademoiselle.
Il approcha son visage avec un sourire en coin et embrassa mon cou pendant que je descendais mes mains le long de ses flancs.
- C'est peu de le dire.
- Ca ne me dit toujours pas si tu veux bouger d'ici...
- J'aimerais aller à la jardinerie pour m'acheter deux plantes d'intérieur.
- Hmm hmm...
Il continuait ses baisers, descendant sur mon épaule, mon décolleté...
- Et puis on pourrait regarder un film cet après-midi... ou faire des cochonneries sur le canapé.
Il releva instantanément la tête et plissa les yeux.
- Tu ne changeras jamais là-dessus, je comprends vraiment pourquoi on a vite abandonné les capotes, ça revenait beaucoup trop cher!
- Tu me manques tout le temps, il faut bien que je me sente proche de toi quand tu es là.
- Et avec les autres c'était pareil?
- Que toi.
- Ah oui? Pourquoi?
Je pris sa main et la posai sur mon cœur qui battait à vive allure. Il me sourit en comprenant la signification et posa son oreille dessus en fermant les yeux.
- Rien qu'à moi.
- Et c'est ce qui fait la différence...
- Je t'aime, souffla-t-il.