L'art de la fauche

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Heyyyy guys ! Big chapitre qui signale bien la dernière partie de la F-F (plus que 2 chap !!) Je ne pense pas pouvoir finir avant la rentrée, mais je vais essayer... :3

Au passage, ça fait au moins un an que j'écris un dramione, mais je voulais avoir votre avis:

Est-ce que ça vous intéresserait ?  

Genre, est-ce que parmi vous certains aimeraient que je m'y plonge plus sérieusement et que je la poste ?

(S'il vous plaît ne me mettez pas de vent, c'est important xD)

Et n'hésitez pas à me faire part de votre avis sur le chapitre aussi, tant qu'à faire :) Et penser à la petite ⭐️, ça fait toujours très plaisir :,)

Merci d'avance et bonne lecture !

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Pdv Harry :

Lorsque Harry et Alice remontèrent de la salle commune des Serpentard, environ quinze minutes après Draco, ils tombèrent sur un Edwin affolé. Celui-ci prit Harry par les épaules et le secouant, lui demanda d'un ton pressé :

— Petit, où est ta mère ? Où est ta mère ?!

Inquiet par la violence du geste de celui qu'il soupçonnait d'aimer et se faire aimer en retour par sa mère, Harry s'écarta de lui d'un bond et sortit sa baguette.

— Ne me touche plus jamais comme ça ! le prévint-il.

Edwin ferma ses yeux dépareillés un instant, puis il prit une grande inspiration.

— Excuse-moi, murmura-t-il sincèrement. Mais ta mère a disparu.

— Elle a disparu ? Tu as regardé de partout ?

Le visage d'Harry avait blêmi.

— Non, mais elle m'avait dit qu'elle ne bougerait pas...

—Je...

Harry se stoppa. Il avait entendu un bruit étrange.

—Vous avez entendu ? chuchota-t-il.

Edwin, qui avait également entendu ce bruit assourdissant qui venait de l'extérieur, s'approcha d'une fenêtre. Sous le regard inquisiteur d'Harry, le visage du sorcier aux yeux vairons devint blême à son tour.

— Par Merlin, qu'est-ce que c'est que ça encore ?

Alice et Harry échangèrent un regard perplexe avant de s'approcher d'un même pas de la fenêtre. Ce qu'ils virent à leur tour les figea d'effroi. Car, depuis cette fenêtre située non loin du hall du château, ils purent apercevoir sur le pont une masse noire approcher. Il n'y avait aucun doute sur l'identité des individus qui la constituait.

— On fait quoi ? On fait quoi ?! s'affola Alice, les yeux exorbités.

— On cour, par Merlin ! s'exclama Edwin en prenant les deux petits par le bras.

En passant devant la salle où tout le monde s'était donné rendez-vous pour le déjeuner, Edwin hurla :

— Suivez-nous !

— Et pourquoi donc ? Nous ne sommes pas là pour nous amuser... Commença McGonagall de son habituel air pincé qu'elle perdit rapidement en regardant par la fenêtre. Par Merlin, c'est quoi ça ? croassa-t-elle.

Sans un mot, ils suivirent le pas d'Edwin. Au bout d'une dizaine de mètres, un effroyable craquement retentit dans le château.

— Oh mon Merlin, faites qu'ils ne cassent pas tout, geignit McGonagall.

— Suivez-nous, s'exclama Sirius qui courait devant avec Remus.

Ils coururent hors du château, du côté opposé des troupes de Voldemort. Sous le soleil voilé par quelques nuages, ils arrivèrent devant le Saule Cogneur au bout de quelques minutes.

— Que faisons-nous ici ? demanda Edwin, perplexe.

— C'est l'un des passages secrets de Poudlard, qui mène à la Cabane Hurlante, expliqua Sirius.

Ce dernier sorti sa baguette et chuchota le sort qui figea l'arbre quelques instants.

—Glissez-vous dans le trou ! Aller !

Le groupe se précipita au creux du tronc. Sirius regardait de tous les côtés pour voir s'il n'y avait personne qui les avait repérés. Puis, étant le dernier, il se transforma sous sa forme lupine et guida ses amis dans le tunnel sombre. Une dizaine de minutes plus tard, ils arrivèrent à l'intérieur de la maison à l'aspect miséreux.

— On devrait se séparer, proposa Remus.

— A quoi bon se séparer ? demanda Alice. Ils vont nous tuer si on est disséminés en plusieurs groupes !

— Ouais, mais ça leur prendra plus de temps, grommela Draco en haussant les épaules.

Narcissa lança une œillade assassine à son fils.

—Ce n'est pas le moment de dire des choses pareilles, Draco !

— Pardon, répliqua-t-il d'un ton très peu sincère.

—Et ce n'est pas le moment de se disputer, commença Edwin. On va se séparer pour être moins repérables.

Au-dessus de leurs têtes le plancher de la Cabane Hurlante grinçait. Et bien plus haut encore, on entendit le tonnerre rugir. Bientôt, une pluie drue tomba sur les environs du château. Edwin grimaça.

— J'espère que les autres ont réussi à se cacher...

Il y eu quelques secondes de silence avant qu'un autre éclair vienne éclater.

—On se donne rendez-vous où du coup ?

— Il y a une maison à quelques kilomètres de là, vers l'est. Il faudra longer Pré-au-Lard. Après c'est tout droit, caché dans le creux d'une montagne il y a une petite bicoque à l'aspect miséreux qui donne l'impression qu'elle va s'écrouler à tout instant. Allez-y.

—Et qu'est-ce que tu vas faire ? demanda Hagrid de sa voix bourru.

Lui qui ne parlait peu, voir pas du tout, depuis la mort de Dumbledore, attira l'attention de tout le groupe.

—Je vais essayer de prévenir mes amis ex-mangemorts et retrouver Lily, souffla Edwin.

Alice tira la manche de Harry.

— Qu'y a-t-il ? demanda-t-il d'un ton doux.

— Tu n'entends pas ?

Le groupe se tue, et tendit l'oreille. Un bruit d'une course retentissait dans le couloir du passage secret.

— Bordel, évidemment qu'ils connaissent ce passage ! jura Remus.

Sirius, toujours sous forme lupin, grogna pour attirer l'attention.

— Suivons-le, nous devons déguerpir d'ici, murmura Remus.

Harry échangea un long regard avec Edwin. Il sembla passer entre eux des milliers de mots, d'excuse et de promesse. En se retournant, Harry était persuadé au plus profond de son cœur que le sorcier aux yeux vairons ferait tout pour retrouver sa mère.

*

La traversée de Pré-au-Lard se fit dans le silence. Ils ne croisèrent, Merlin merci, aucune personne. Par la suite, ils marchèrent une petite heure avant de trouver une montagne. La pluie n'avait cessé de tomber depuis qu'ils étaient partis de la Cabane Hurlante. Le ciel était vert, sombre et effrayant. Les nuages noirs qui s'amoncelaient au-dessus de leur tête avaient fait chuter l'obscurité bien plus tôt que prévue.

— Vous croyez qu'on y est bientôt ? demanda Draco.

Le groupe était fatigué. Tous n'avaient qu'une seule envie : se reposer. Cette prise du château avait été si soudaine... Ils ne s'y étaient pas préparés. Heureusement, avaient-ils chacun leurs affaires qui leur tenaient à coeur. Harry protégeait de la pluie, depuis le début de la marche, la carte des Marauders. Et sur ses épaules, Draco portait la cape d'invisibilité.

—Je n'en sais rien, avoua Remus, dont le dos voûté prouvait sa fatigue grandissante.

La fuite des Potter et l'Ordre du PhoenixOù les histoires vivent. Découvrez maintenant