Petite Fille Si Tu Savais...

chapitre 17

Je retourne à la maison un peu sous le choc mais heureuse d'avoir révu mes deux amis du passé. J'aurais aimé passer plus temps avec eux, leur posé des tonnes et des tonnes de questions mais je n'ai pas pu. Premièrement, ils ne m'ont pas reconnu ça leur aurait fait un choc, deuxièmement ils étaient trop pressés.

Il s'est passé cinq ans, et je les retrouve encore ensemble cela prouve qu'ils ne se sont pas séparer durant toutes ces années comme me l'avait promis Enzo. Je reste quand même déçu sur le fait que Matteo ne m'est reconnu.

Je peux comprendre pour Piccolo parce qu'il était encore un enfant mais Matteo et moi étions si inséparables. Nous étions comme les deux doigts de la main comment se fait-il qu'il n'ait pas remarqué que c'était moi devant lui.

Ai-je autant changer?

Je m'arrête devant le miroir du hall d'entrée pour me regarder un peu et je constate que je ne suis plus du tout la fille aux cheveux bruns très courts, aux allures de garçon manqué qui vivait à Capri.

Quand j'ai quitté l'Italie pour venir ici, je n'avais pas encore de poitrine et je n'avais pas encore eu mes premières règles. Je n'étais pas encore une femme. Je les ai eu que quelques semaines après mettre installer ici. J'ai eu si peur car personne ne m'avait parlé de ces choses là. J'ai cru mourir en apprenant que ce serait tout les mois comme ça.

Alarmée Graciela m'a emmené chez un docteur. Elle trouvait ça bizarre le fait que j'ai mes premières menstruation aussitôt tard. Le médecin avait affirmé que ça n'avait rien d'anormal. Selon lui ça pouvait être héréditaire!

_ Lorenzo! Hurle la voix de Barbara depuis l'escalier. Attend moi!

Celui passe à coté de moi comme une flèche sans même me remarqué l'air affreusement vénère. Je me demande bien ce qui a pu se passer en mon absence pour qu'il soit autant fâché. Barbara continue de le poursuit hors de la maison. Sans le vouloir j'entends la voix dure de Lorenzo qui lui demande de rester loin de lui avant qu'il ne perde patience. Qu'est-ce qui se passe? Je croyais qu'ils étaient heureux tout à l'heure quel épisode est-ce que j'ai bien pu manquer?

Comprenant que j'avais assez entendu, je reviens sur mes pas pour monter les escaliers mais la porte s'ouvre brusquement dans mon dos.

_ Tu pourras porter des vêtements hors de prix et te maquiller tu resteras toujours la pauvre fille que Enzo à ramener il y a des années. me dit la voix familière de Barbara.

Maintenant, elle vient passer sa colère sur moi. Mais qu'est-ce que j'ai fait? Je ne connais même pas la raison de leur dispute pourquoi vient-elle jeter son venin sur moi? Je soupire d'exaspération prête à l'ignorer mais elle saisie mon poignet m'obligeant à lui faire face.

_ J'ai toujours vue claire dans ton jeu sale petite allumeuse. Je sais que tu n'es pas particulièrement joyeuse pour ma grossesse. Dit elle un sourire satisfait plaqué sur ses lèvres.

_ Comment peux tu penser... commencé je avant d'être arrêter durement par le ton de sa voix.

_ Cesse de jouer ta scandalisée. Tu n'es pas une innocente Manuela même si c'est ce que tu veux faire croire à tout le monde. Tout comme toi je suis une femme et il est vrai que Lorenzo peut nous rendre folles par son charme et sans le vouloir il t'a eu dans ses filets. Tu le désires secrètement je le sais. Je viens d'anéantir tes plus fines espoirs achève t-elle en se caressant le ventre.

Quoi! Comment peut-elle... ce n'est pas vrai... je n'ai jamais...Tout à coup je sens le sol se dérober sous mes pieds en prenant conscience de l'évidence. Mes yeux s'embuent de larmes.

_ Ha! ravales tes larmes de crocodile s'il te plait. Me balance t-elle méchamment. La vérité fait mal non? Ton pauvre petit cœur n'arrive pas à supporter que Lorenzo ne sera jamais à toi?