chapitre 43

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Je suis toujours autant déstabiliser par la révélation que m'a fait Blake. Si je n'avais pas été très occuper avec Graciela et Gina pour l'organisation de la soirée du réveillon de Noël, je crois que je me serais effondrer de tristesse. Cela fait deux jours que je ne couche plus chez moi à cause des préparatifs. Malgré tout les gens que Graciela à engager, les travaux à effectuer reste énormes.

À moi toute seule je suis responsable de la décoration et ça ne me donne pas le temps d'être avec mon petit ami. Heureusement qu'il comprend et ne s'imagine pas que j'ai pris cela comme prétexte pour le fuir. Il sait que cette fête est importante pour ma famille. On s'appelle plusieurs fois par jour et on s'envoie des tonnes de texto. Il semble heureux et c'est de même pour moi même si c'est éphémère. Il veut pas s'apitoyer sur son sort. Il refuse de me voir triste ou que je ressente de la peine pour lui alors je m'arme de courage et fait ce qu'il demande. Je souris et essaie comme je peux de rendre sa vie agréable. Comme je lui ai promis je serais là jusqu'au dernier moment et c'est le cas.

Après lui, je me fais la promesse de ne plus jamais m'attacher à qui que ce soit. Tout les gens que j'aime ou que j'ai aimé finisse par me quitter un jour ou l'autre alors à quoi bon? Je ne sais même plus si je dois aller confronter ma mère afin de lui poser toutes ces questions qui me trottent sans arrêt dans la tête depuis des années. J'ai peur d'être déçu une nouvelle fois. J'ai peur de me faire des illusions et de retrouver encore toute seule.

On dirait un cercle sans fin. Dès que je goutte à la moindre petite parcelle de bonheur il ne dure jamais trop longtemps.

Irritée, je m'acharne sur les guirlandes que je parviens pas à faire tenir en place sur les buis dressées dans le jardin. Il n'y a plus de neige mais mon Dieu, il fait un froid de canard dehors. Je ne comprend pas le besoin qu'à Graciela d'ajouter encore des guirlandes. Je trouve le jardin vachement beau comme il est. Les invités ne vont même pas prêter attention à la deco extérieur. Je crois que je vais plutôt rentrer pour boire un bon chocolat chaud et pourquoi pas manger des sandwichs?

_ Que vous a donc fait ces pauvres guirlandes pour que vous les maltraitiez ainsi Signorina Conti?

Un rire clair et joyeux franchît ma gorge en reconnaissant la voix de Blake. J'envoie au diable les guirlandes pour courir dans ses bras. Il me soulève en me tenant par le bas des fesses puis m'embrasse de manière tellement langoureux que je suis prise de vertige. Il ne m'a jamais embrasser comme ça avant. Je mets ça sur le fait que je lui ai beaucoup manqué ces derniers jours. Je lui rend son baiser non sans me faire prier. J'adore ces lèvres, elles sont douces et minces. J'adore me retrouver dans ses bras. Avec lui tout est calme, je peux controlée mes émotions. Je ne perds pas la tête.

_ Dépose moi! Je lui demande après avoir mît fin à notre échange.

Ignorant mes paroles il continue de marcher avec moi dans ses bras vers la maison. J'essaie de faire en sorte que mes pieds touchent terre mais en vain.

_ Blake tu es malade arrête ce n'est pas drôle. Je proteste.

Il obéi au même instant non sans cacher son mécontentement à cause de l'allusion que je viens de faire par rapport à sa maladie.

_ Je suis malade je le sais Manuela mais je ne suis pas au bord de l'agonie ou autre chose. Je vais bien je suis en pleine forme si tu veux je peux te le prouver. Il appuie ces derniers mot d'un regard de braise qu'il pose sur moi et d'une caresse très légère sur ma joue.

Un courant d'air frais passe sur mon visage et je rougis comme une tomate. Je rajuste ma veste.

_ Il fait froid ici. Je murmure avant de retirer sa main pour me diriger vers la porte menant à l'intérieur de la maison.

Petite Fille Si Tu Savais... Où les histoires vivent. Découvrez maintenant