chapitre 62

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Lorenzo me porte dans ses bras devenus plus musclés qu'avant pour se diriger en direction de la maison. J'enfonce mes ongles dans sa chaire à travers sa chemise, je me tortille pour essayer de descendre mais rien à faire, il ne cède pas.

Apparemment il est toujours aussi borné même si physiquement il a beaucoup changer. Il n'a plus autant de cheveux gris qu'avant je ne sais pas s'il a fait une teinture ou s'il a résolu son problème de carence en vitamine.

Lorenzo est bronzé musclé, en un mot il pète la forme.

Toute l'assistance laisse les mariés du regard pour se concentrer sur nous. Je n'ai qu'une seule envie: creuser un trou assez profond me jeter dedans pour ensuite me recouvrir de terre.

Même à mes expositions je n'aime pas être le centre d'attention. Je préfère que les gens admirent mes tableaux, les achètent et ainsi faire de moi une femme riche. J'ai toujours cru que je serais riche un jour mais je ne pensais pas que ma motivation pour le devenir coûte que coûte proviendrait d'une déception amoureuse.

En tout cas, les ruptures parfois on leur bon côté. Pour moi c'est la meilleure et la pire chose qui me soit arrivé.

Comme si je en porcelaine, Lorenzo me dépose délicatement sur le long canapé en cuire marron et entreprend de défaire les lacets des mes chaussures. Mes yeux étudient ses gestes, pas l'hombre d'une main qui tremble ou des traces qui trahiraient une certaine nervosité chez lui.

Après tout ce temps sans nous voir, sans nous parler ou même nous expliquer il arrive à agir comme si de rien était.

Ses doigts s'arrêtent doucement sur ma cheville pour la masser. Un doux gémissement m'échappe nos regards se croisent et un demi sourire étire ses lèvres. Il continue de me masser ou plutôt de me caresser la cheville tandis que ses yeux sont rivés sur mon mes yeux, ma bouche enfin mon visage.

C'est le moment parfait pour arrêter cette mascarade. Lorenzo et moi ne sommes pas amis. Je lui ai pardonner tout le mal qu'il m'a fait. J'ai pas fait que tourner la page, j'ai entièrement terminer le livre pour en commencer un autre où il ne fait pas partie des personnages.

La fille petite fille d'avant n'existe plus. Désormais je suis une femme qui sait ce qu'elle veut et ce qu'elle ne permettrait pas de nouveau.

_ C'est bon arrête ça! je lui dis un peu sèchement. Je ne me suis pas fouler la cheville j'ai juste trop danser. Ça ne te ressemble pas de jouer les chevalier servant Da Costa.

Sa bouche forme un O et son visage perd aussi de son assurance.

_ Désolé. bredouille t-il en se redressant. Alors maintenant je suis que Da Costa pour toi pas Lorenzo ou Enzo?

Je me lève complètement du canapé pour ramasser mes chaussures.

_ Tu n'es pas mon ami nous sommes deux étrangés avec juste un passé commun. Si tu veux savoir si je t'en veux si j'ai quelque chose contre toi la réponse c'est non. Il faudrait que tu comptes pour moi pour que je ressente quelque chose vis à vis de toi comme de la haine, de la rancœur ou même de l'amour je ne ressens aucun de ses sentiments figure toi.

Je fais un pas pour m'en aller après mon petit discours mais sa main saisie la mienne et m'empêcher d'avancer.

_ La haine et la colère eux tu les ressens non? Je lis de la rage dans tes yeux. Tu sais ce que je pense? je fais non de la tête en levant les yeux au ciel pour témoigner mon ennuie. Le livre n'est pas terminer. poursuit t-il. je pense que tu l'as laisser au même chapitre et que tu ne l'as pas fini.

Un petit rire aigu m'échappe. Il se prend pour Dieu ma parole. Maintenant, je suis convaincu qu'il est toujours le même type prétentieux qui croit que le monde tourne autour de lui.

Petite Fille Si Tu Savais... Où les histoires vivent. Découvrez maintenant