chapitre 65

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Après avoir fini de rire du sort de ma merveilleuse intruise, je tends la main vers elle afin de l'aider à se mettre debout mais ma bonne foi envers elle n'est visiblement pas apprécier.

Elle me repousse violemment et se redresse toute seule. Furieuse, elle ramasse ses affaires et les balance sans ménagement dans son sac.

En tout cas, elle a gâchée ma surprise. Je voulais terminer de décorer la maison afin de l'inviter à dîner.

J'essaie de refouler mon rire mais je n'y arrive pas. Il redouble. J'ai encore l'image de sa chute dans ma tête. Mon Dieu c'était tellement drôle.

_ Ne t'en vas pas s'il te plaît. la supplié-je voyant qu'elle s'apprête à partir.

Étonnement, elle s'arrête mais ne se retourne pas. Je réduis la distance entre nous et longe la main pour toucher son épaule nus pleines de tâches de rousseurs mais me rétracte en lorsque je la sens frémir.

Mes mains me démangent. J'ai envie l'enlacer mais je ne peux pas. Je n'ai pas ce droit. Pas encore...

_ Pourquoi tu as fuis la dernière fois? Je lui demande doucement. Pourquoi refuses-tu que je fasse à nouveau partie de ta vie? Tu sais combien je t'ai chercher ? Combien j'étais inquiet? Ma mère m'a dit que tu avais prit le vol du soir mais tu étais introuvable. Je me suis fais un sang d'encre Manuela.

Elle se retourne si brusquement que sa bouche failli atterrir direct sur la mienne tellement nous sommes proche. La tension entre nous est toujours aussi palpable. Elle fixe mes lèvres avec envie tout comme je fixe les siennes.

Faites qu'elle dise quelque chose mon Dieu ou je ne vais pas pouvoir me contrôler. Je sens que je vais l'embrasser.

_ J'ai pourtant été très claire Lorenzo. articule t-elle avec difficulté. Je ne veux plus de toi dans ma vie. Ni aujourd'hui ni jamais.

_ Manu... vita mia...

_ Ne m'appelle pas comme ça. Ne me touche pas laisse moi tranquille.

Elle repousse mon bras tendu vers elle d'un coup sec.

_ Tu ne me déteste pas, n'est-ce pas?

_ Si!

Son ton monte alors que des larmes perlent dans ses yeux. La culpabilité me fend le cœur.

_ Je te déteste depuis quatre ans.

_ C'est faux!

_ Je te... sanglote-t-elle. Je...

Elle ment mon cœur me le dit. Sa bouche dit une chose tandis que son corps cri autre chose. J'ai trop envie de goûter sa petite bouche pulpeuse. J'ai envie d'elle depuis beaucoup trop longtemps.

J'attrape ses poignets et la guide vers le mur près de l'entrée de la cuisine jusqu'à ce qu'elle soit collée contre lui. Je me penche vers son visage mouillé et dépose un tendre et douce baiser sur sa bouche.

_ Tu m'aimes Manuela. Tu m'aimes comme moi je t'aime. Toi et moi n'avons jamais cessé de nous aimer.

Ses pleurs silencieux se transforment en halètement et je l'embrasse à nouveau, avec douceur. Cette fois je prend tout mon temps jusqu'à ce qu'elle se cambre contre moi et enroule ses bras autour de ma nuque pour m'attirer encore plus.

Nos langues s'entremêlent comme si nous étions affamés l'un de l'autre. Ce qui se passe maintenant est très réel. Nous sommes deux adultes conscient de nos actes. J'attrape sa cuisse et l'enroule autour de ma taille. Manuela se frotte contre mon érection tandis que ses mains se glissent sur mon teeshirt pour caresser ma peau. Je gémis avec elle.

Petite Fille Si Tu Savais... Où les histoires vivent. Découvrez maintenant