chapitre 46

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Le reste de la journée se déroule à la vitesse d'un escargot. Pour passer le temps, je choisis de m'enfermer dans ma chambre avec mon portable pour répondre à des mails de meilleurs vœux de quelques connaissances. Amélie aussi m'a laissé plusieurs messages dans lesquels elle me souhaitait de joyeuses fêtes et demandait des nouvelles de sa fille. Elle souligne qu'elle a hâte d'être de retour pour pouvoir la serrer très fort pour toutes ces fois où elle était absente dans vie.

Il me tarde de les voir heureuses et réunies moi aussi.

Pour finir, elle s'excuse de m'avoir un peu mit la pression pour coucher avec elle. Elle rajoute que si cela s'était produit,elle ne se le serait pas pardonner.

Et moi alors?

Heureusement que dernièrement j'ai appris à me contrôler face à la tentation et à pratiquer l'abstinence. Voyons voir combien de temps je vais tenir. Quand je suis avec Manuela c'est difficile de gérer mes pulsions. Dès que je pose les yeux sur elle, j'ai envie d'elle. Ce matin encore elle était entre mes bras toute chaude, offerte et consciente. Elle voulait de mes mains sur elle, de ma bouche contre la sienne. Ces petits seins m'ont fascinés comme jamais alors qu'avant je n'étais pas un fan de petits nichons. Mais les siens sont faites sur mesure pour mes mains.

Manuela est l'opposée des femmes que je désire d'habitude exceptée la couleur de ses cheveux. Elle est plus grande et plus mince que toutes les femmes que j'ai fréquenter au cours de mon existence. Elle est capricieuse, fière et entêtée mais tout ça me rend fou d'elle au lieu de m'agacer. J'aimerais tellement faire un portrait d'elle que j'installerai dans ma chambre en face de mon lit pour pouvoir la contempler encore et encore. Jamais je ne me lasserai de sa beauté et de ses yeux gris.

Après ce soir, je n'aurais plus aucune raison de cacher mon désir d'être avec elle. Je sais qu'elle veut aussi la même chose. Je l'ai senti à la façon dont elle vibre contre moi et aux battements irréguliers de son coeur. Il me tarde de la faire mienne et ceci pour toujours...

Quand je pénètre le salon vers vingt heures habillé et âpreté pour la soirée Barbara n'est toujours pas sorti de sa chambre. Une petite pointe de culpabilité monte en moi pour lui avoir serrer le cou tout à l'heure mais ses menaces commençaient sérieusement à me gonfler. Je me demande si elle a changer d'avis à propos de la soirée. Pour ma part, je suis plus que partant. Si elle ne vient pas ce serait un plaisir pour moi d'y aller seule même si son absence contrarierai mes plans si bien orchestrés depuis une semaine. Je me sers un petit whisky pour tuer le temps en l'attendant.

Finalement une vingtaine de minutes plus tard, j'entends le bruit de ses chaussures sur le plancher. Je dépose mon verre de whisky à moitié vide sur la table afin de récupérer mon manteau pour qu'on puisse se rendre à la fête.

_ C'est quoi ces vêtements ? Dit-elle dans mon dos d'une voix contrariée.

Sans me retourner je termine d'enfiler mon manteau. J'imagine qu'elle s'attendait à me voir habiller de la même couleur qu'elle. Malheureusement, je ne peux pas lui donner ce plaisir. Je ne veux plus lui faire plaisir. Je porte la chemise blanche que m'a offerte Manuela l'an dernier et le pantalon lin vert kaki que j'ai acheter aujourd'hui. Une montre Hermès et des mocassins noirs donnent la touche finale à ma tenue. Je suis fort décontracté pour la soirée cependant c'est le but. J'aime que mon état d'esprit s'accorde avec mes vêtements.

_ Si tu es prête allons-y.

_ C'était convenue que ta tenue serait assortis à la mienne. Peste Barbara en balançant sa pochette sur le canapé. Jusqu'à quand tu vas me traiter ainsi Lorenzo? Je t'aime et je vais te donner un fils mais tu t'en fiches! Tu ne fais même pas l'effort de me traiter comme ta future épouse et mère de ton fils. Tu n'accomplis pas tes obligations correctement.

Petite Fille Si Tu Savais... Où les histoires vivent. Découvrez maintenant