chapitre 74

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Manuela, Paxton et moi avons atterris à Londre le mardi suivant et deux jours après mon père est mort suite à sa maladie qui l'avait considérablement affaibli durant ces dernières semaines. Il avait déjà perdue toute espoir concernant la greffe.

On pourrait appeler cela le destin ou une simplement coïncidence, il a rendu l'âme devant moi sous mes yeux. Il a attraper ma main, les quelques seconde avant son compte à rebours puis il a enlevé l'oxygène. Il m'a demander pardon plusieurs fois. Sa façon de tenir si fermement ma main comme s'il espérait que ce geste allait le garder en vie m'a fait ressentir des trucs bizarres. J'ai voulu appeler un docteur ou une infirmière mais il m'en a empêcher. Sa voix était à peine audible, j'ai dû me pencher vers lui afin de décortiquer chaque mots franchissant ses lèvres desséchées.

À ce moment là, je voulais parler mais ma voix refusait de m'obéir. Je n'ai pas eu le temps de lui répondre que je lui pardonnais. Je n'ai pas non plus versé de larme pour lui, j'en ai déjà trop versé lorsque j'étais enfant. Une partie de moi est satisfait qu'il soit partie avec le doute de mon pardon dans la tête pas parce que je suis un homme rancunier mais Emilio Da Costa méritait de partir avec l'esprit tourmenté parce qu'il a été un mauvais père.

Ma mère n'a pas pleurer devant moi mais j'ai la ferme conviction qu'elle l'a fait seule dans sa chambre. J'espère que maintenant, elle se donnera enfin cette chance en amour parce qu'elle mérite d'être heureuse. Je la trouve encore très jeune l'amour et d'après ce que je sais n'a pas d'âge pour se manifester.

Pour Gina le choc fut si grand qu'elle a été hospitaliser d'urgence. Son bébé est venue au monde deux mois avant la date prévue. Je suis tonton pour la deuxième fois d'un petit garçon qui s'appelle Dylan Baker. C'est un petit bonhomme très fort qui continue de grandir en couveuse à l'hôpital.  La responsabilité de faire perdurer le nom de Da Costa repose maintenant sur moi si un jour j'ai un fils.

Quant à Renata l'autre fille de mon père, elle et sa mère étaient inconsolables. Pour eux celui qui venait de mourir étaient le plus bon mari et le meilleur père du monde. Elles ont décrit un homme que j'ai jamais eu l'honneur de connaître. Après l'enterrement dont j'ai évidemment payer tout les frais j'ai préféré garder mes distances avec elle. J'ai accepter de payer les frais universitaire de Renata jusqu'à sa dernière année mais je préfère qu'elles restent éloigner de ma vie.

J'aime les gens mais de loin. J'aime aussi aider mais que cela ne devienne pas coutume. Ce n'est pas un secret pour ceux qui me connaissent. Contrairement à la femme qui va bientôt partager ma vie je suis très introverti et j'adore le fait que mon cercle soit restreint. Avant lorsque j'allais en boîte c'était uniquement dans le but de boire et chercher une proie pour la nuit.

Les épreuves que j'ai connue durant mon existence n'étaient pas toujours une mauvaise chose. Elles m'ont appris à repousser mes limites pour devenir l'homme que je suis aujourd'hui. En aucun cas, je ne les regrette. Seulement si j'avais la possibilité de remonter le temps je ne tarderais pas autant pour avouer mes sentiments à Manuela.

En ce moment, je me trouve dans la chambre que ma mère lui a fait préparer très loin de la mienne et la regarde dormir. Elle est si douce et si paisible dans son sommeil que personne ne penserais qu'elle est une peste. Une jolie petite peste qui me fait perdre la tête.

Elle a été a mes côtés à chaque moment de cette semaine difficile. Elle passe du temps à l'hôpital avec Gina, elle s'occupe de Lorena et de ma mère mais aussi de moi. Elle me dorlote même si on fait chambre à part. Ce petit bout de femme est infatigable, elle assure comme une cheffe. Je pense qu'il est temps qu'on officialise les choses ainsi ma mère ne pourra plus nous obliger à dormir séparer

Sa respiration est douce et régulière lorsque je me rapproche du lit absorbant la vue de son petit corps étendu sur le matelas, les draps emmêlés autour de ses jambes. Elle porte une grand teeshirt comme à son habitude mais cette fois elle a un petit short blanc en dessous. Avec précaution, je me glisse dans le lit à côté d'elle pour ne pas la réveiller. Cette nuit encore une fois j'ai besoin de ses bras et de sa chaleur pour trouver le sommeil. Avec elle à mes côtés mon sommeil est plus léger. Je l'enlace ferme les yeux et ne tarde pas longtemps à sombré dans les bras de Morphée...

Petite Fille Si Tu Savais... Où les histoires vivent. Découvrez maintenant