chapitre 35

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Barbara ne fait aucun commentaire ou de geste détestable lorsque je franchis la porte de l'appartement. À mon grand étonnement, elle vient même m'accueillir sourire aux lèvres pour m'aider avec mon manteau.

_ Je ne comprend pas pourquoi aucun épicerie dans le coin n'a mon gâteau préféré. Commence t-elle l'air dépitée. Je fronce les sourcils perplexe pour lui demander ce qui lui prend mais elle ajoute rapidement. Merci mon amour d'avoir essayer de me faire plaisir.

Sa mère apparaît alors dans le couloir et je comprend rapidement son manège. Elle essaie de me faire paraître comme l'homme parfait aux yeux de sa famille alors que je suis loin de l'être. Je me sens un peu coupable de lui infliger ça mais c'est tellement difficile de faire semblant.

_ Bonjour Lorenzo. Dit froidement csa mère à mon addresse.

Je murmure à mon tour un Bonjour du bout des lèvres.

_ Tu viens déjeuner avec nous. Propose Barbara enthousiaste en me tenant par la main.

Déjeuner est la dernière chose que je veux en cet instant mais je n'ai pas le choix. J'ai promis d'être un bon père alors je suis obligé de jouer mon rôle jusqu'à la naissance de mon fils sain et sauf. Je la laisse passer devant et la suis dans la salle à manger où une magnifique table était dressée. Je devine d'avance que Barbara à tout commander.

_ Goutte les œufs maman, c'est mon adorable fiancé qui les a préparer. Dit-elle à sa mère tandis que ses yeux n'ont pas quitté les miens.

Sa mère obéît et moi aussi je testes ces fameux œufs que je suis supposé avoir préparer. Ils sont délicieux.

_ Je suis ravie de voir que vous tenez parole et que vous prenez très bien soin de ma fille. Commente ma dites belle-mère.

Un sourire sans joie se dessine sur mes lèvres en songeant à la façon dont sa fille m'a piégé pour se retrouver en cloque et à la façon dont son mari m'a menacé. Avais-je d'autres choix que d'assumer les conséquences de mes actes?

Je murmure une excuse inaudible et quitte la table. Je fais un signe de tête à la mère de Barbara et je l'embrasse elle sur le front avant de me retirer tranquillement dans ma chambre.

Après avoir pris une douche et changer de vêtements. J'avale deux comprimés contre le mal de tête qui me tiraille. J'aurais volontiers but du café mais j'ai besoin de dormir un peu. Je m'assure de mettre le papier contenant le numéro de la personne détenant la boite de Manuela dans mon portefeuille. J'ai complètement oublier de lui en parler tellement j'étais préoccuper par autre chose.

Je me glisse dans mon lit en espérant me reposer quelques heures. J'ai une réunion cette après-midi concernant les nouveaux cadres de publicité, je ne peux me permettre de tout laisser sur le dos de mon assistante. Elle fait déjà un travail remarquable dernièrement.

Je ne sais pas quand ni comment j'ai commencé à voir Manuela comme une femme et ça me tourmente à un tel point que j'ai failli lui avouer tout à l'heure que je suis atrocement jaloux d'elle. Ça me tue de savoir qu'elle a été avec ce blanc bec. Ça me tue qu'elle sourit voir même regarder un autre que moi. Je veux être le seul et l'unique homme de sa vie comme c'était avant.

Merde! Depuis quand moi je suis comme ça?

J'ai l'impression d'être submerger par ce que je ressens pour elle. Je deviens fou je suis obsédé depuis que mes lèvres ont goûter les siennes. Quand je l'ai embrasser, c'est comme si je la pénétrais, un peu... C'était même plus intime que la pénétration sexuelle. J'ai eu la sensation et le goût de sa propre salive en permanence longtemps après. Je peux faire l'amour avec une femme qui plaît à moitié mais je ne peux pas l'embrasser. J'ai embrasser Manuela avec chaque fibre de mon corps et ce baiser m'a chamboulé comme aucune de mes aventures passées n'ont su le faire.

Petite Fille Si Tu Savais... Où les histoires vivent. Découvrez maintenant