Petite Fille Si Tu Savais...

chapitre 55

Ses jambes s'enroulent parfaitement autour de ma taille. Sans cesser de l'embrasser avec gourmandise, je me dirige vers le lit avec elle. Je m'assoie dessus tandis qu'elle est sur moi à califourchon son corps pressé contre le mien et nos bouches dansent un balais infernale. Nous en avions tout les deux très soif depuis l'instant où elle avait ouvert les yeux.

Je me fiche qu'ils se demandent où je suis passé ou qu'ils se mettent à me chercher dans toutes les pièces de cette fichue maison.

C'est complètement absurde qu'Amelie ne veuille pas que je m'approche d'elle alors que nos corps ne font que se réclamés. Ce n'est qu'une question de temps avant que je perds le contrôle et l'emmène de force avec moi.

Tout à l'heure devant tout le monde, j'ai dû lutter contre mon élan pour ne pas la prendre dans mes bras. Ces deux jours ont été un enfer pour moi. Je ne pouvais plus résister à l'envie d'être avec elle même si ce n'est que pour un court instant.

Nous sommes tout les deux à bout de souffle lorsque nous mettons fin un court instant à notre échange. J'ai envie de me fondre en elle. Je veux l'attraper, la serrer, l'embrasser, la mordre, la lécher...

_ Enzo... murmure Manuela entre mes lèvres tandis que ses yeux sont toujours clos.

Je caresse son visage et la serre contre mon torse.

_ Tu m'as tellement manqué mon amour. Tellement si tu savais. J'ai eu si peur que tu ne te réveille pas. Ne refais plus jamais ça. Plus jamais Manuela tu m'entends?

_ Quoi?

_ Prendre une balle pour une ordure comme moi.

Un faible sourire se pointe sur sa bouche gonflée.

_ Quand j'ai vue cet homme avec son arme pointé sur toi. Je n'ai pas réfléchi... je... je ne...

Les larmes en travers de sa gorge lui empêchent de continuer. Je dépose mon doigt sur ses lèvres. Je devait être l'enfoiré le plus chanceux de la terre qu'une femme comme Manuela était prête à donner sa vie pour moi sans réfléchir.

Je ne la mérite pas.

_ Shut mon amour. C'est fini maintenant plus jamais je ne laisserai quelqu'un te faire du mal. Je te le promets, même pas moi!

Je l'embrasse encore et elle prend l'initiative d'accentuer encore plus notre baiser.

Puis, je ne sais pas comment mais je finis par la coucher tout doucement sur le lit et m'allonger sur elle. Je tremble comme un fichu gamin lorsque son petit corps rentre en contact avec le mien. Je ferme les yeux un instant pour savourer ce moment presque magique.

Alors c'est ainsi quand on est réellement amoureux? On ne veut pas que s'arrêter on veut tout ressentir, tout avoir, tout donner et prendre.

Bordel! Vais-je survivre lorsque je serais enfin en elle? Mon cœur le supportera t-il vue la vitesse à laquelle il palpite en cet instant.

Ma main trouve facilement le chemin de ses seins à travers son sweater. C'est déraisonnable je le sais mais c'est impossible de m'arrêter. Sa peau est douce comme de la soie et elle me rend fou. J'arrive pas à me contrôler et plonge ma bouche contre son cou offerte. Elle lâche un gémissement et s'agrippe à mes épaules frénétiquement.

C'est le signal pour m'arrêter mais je n'y arrive pas. J'ai envie de la prendre maintenant! Tout de suite!

Le monde bascule autour de nous et nous oublions complètement que nous sommes attendu pour un repas. Manuela caresse mon visage comme si elle le découvrait pour la première fois. Elle fait le contour de mon visage et lisse mes sourcils avec ses doigts. J'en fais autant et l'embrasse sur le front. Nous nous sourions puis recommençons à nous embrasser.