chapitre 16

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- Manu... j'entends une voix prononcée doucement près de moi. Manu...

Je me réveille en sursaut d'un rêve érotique où Enzo m'embrassait à perdre l'haleine sur le balcon de ma chambre.

Comme ça c'était juste un rêve?

Non! Pourtant ça semblait si réel.

J'ouvre doucement les paupières et le découvre penché sur moi, son visage à un centimètre du mien. Je passe rapidement ma main autour de mon cou, le pendentif qu'il m'a offert est bel et bien là. Donc il était bien venu dans ma chambre.

Il est si près que j'arrive à distinguer les fines ridules qui cernent ses yeux et sa bouche en apparence dure mais très douce...

_ Tu dors comme une marmotte et en plus tu baves. me dit-il taquin en faisant le geste de toucher le coin de sa bouche. Il est midi passé, j'ai eu peur que tu sois morte dans ton sommeil.

Comme toujours il a une pointe de sarcasme dans le ton de sa voix.

Je fais le même mouvement que lui et détourne furtivement la tête en constatant qu'il a raison. J'ai bavé dans mon sommeil. Je dois être affreuse en ce moment avec mes cheveux en bataille alors que lui il est si frais et déjà tiré à quatre épingle. Une violente douleur au crâne m'assailli au point que je suis obligée de rester coucher après mon effort pour me redresser.

Je me souviens alors de la nuit dernière. Lorenzo et Gina m'ont fait boire des shots de vodka jusqu'à très tard. Ils m'ont ri au nez parce que je supporte très mal l'alcool contrairement à eux.

La preuve Lorenzo est déjà comme neuf tandis que moi j'ai l'impression qu'un camion m'est passé sur la tête. J'espère que je n'ai pas délirer et dit des choses que je n'aurais pas dû dire. Hier soir, j'ai espérer que cet homme penché sur moi en ce moment m'embrasse. J'ai carrément perdu la boule ma rôle.

Cet homme c'est Lorenzo! Celui qui m'a prit sous son aille il y a quelques années à Capri après la mort de mon père. Il me voit comme sa petite sœur ou un membre à part entière de sa famille. Depuis quand est-ce que je me permets de faire ce genre de fixation sur lui?

Oui il est beau, séducteur mais ce n'est pas une raison pour me laisser emporter dans ces sornettes. Je n'ai pas le droit de le voir autrement.

Idiote! Je me sermonne.

Je remonte les couvertures sur ma tête pour cacher ma honte.

_ Qu'est-ce que tu fais ici? je lui demande sur la défensive.

Il tire les couvertures brusquement.

_ Mais qu'est-ce que tu fais? Je proteste en essayant de les ramener sur moi.

_ Debout paresseuse! Va prendre une douche et descend. Il dirige son doigt vers la table de chevet. Prend ce comprimé pour soulager ton mal de crâne.

_ J'ai pas envie de descendre. Je râle en couvrant mon visage avec mon oreiller.

L'oreiller ne tarde pas à subir le même sort que les couvertures.

_ Ça fait six mois que l'on s'est pas vue alors profite de ma présence car je suis un homme dont la présence est très sollicité.

Je comprends très bien à quoi il fait allusion.

_ Espèce de narcissique.

_ Tu m'aimes comme ça.

Le sourire qu'il affiche en ce moment est tellement contagieux que je n'arrive pas à me retenir plus longtemps et le rejoint dans son délire. Je dois avouer qu'il m'a beaucoup manqué un peu plus que les autres même. Malgré s'est innombrables maîtresses, il trouve toujours un petit espace pour moi dans son agenda lorsque je ne suis pas à l'université. On se voit rarement mais lorsque c'est le cas nos petits moment sont toujours spécial. Il me fait rire et il a toujours un petit cadeau pour moi que ce soit du chocolat ou des accessoires de peinture.

Petite Fille Si Tu Savais... Où les histoires vivent. Découvrez maintenant